J’ai reçu le numéro du printemps de Zeste, qui est une mine d’information pour les gourmets.

Dans la section Zeste vous propose, il y a des cannellonis à la courge, gorgonzola, chèvre et fines herbes, un mets irrésistible, il y a aussi des sushis sucrés-salés aux fines herbes. Un peu plus loin un dossier sur l’hydromel, cet ancien breuvage alcoolisé à base de miel, est présenté avec des recettes de mets à préparer. Vite fait, bien fait présente des recettes à faire en moins de 30minutes : taboulé de couscous façon israélienne, sandwich cemita, tartare aux pétoncles servi dans des cuillères et soupe aux boulettes à l’Italienne. Vient ensuite un tour de force : le 6-8-10 : 6 ingrédients, 8 minutes de préparation et 10 minutes de cuisson et ne croyez pas que ce soit des mets simples : il y a la tarte feuilletée aux artichauts et aux noix de Grenoble et le poulet au pastis gratiné aux poireaux. Jonathan Garnier nous présente son duo du mois : le navarin d’agneau du printemps à la mijoteuse et le Filet d’agneau façon gravlax. Caroline nous montre comment faire des quiches endiablées. Un très bel article de Sophie Lachapelle : Voyager sur une crêpe. Pour célébrer le printemps on nous propose un menu tout en rose pour le week-end, les boissons, les soupes, les mets, les desserts, vraiment superbes! Il y a un dossier sur le Berkshire, le nec plus ultra de la viande porcine. Intéressant également l’article sur les têtes de violon dont commence la saison. Pour l’évasion, on nous raconte une visite chez des fous du whisky, des fabricants qui ont commencé à élaborer cette boisson en Bretagne. Sa qualité satisfait les amateurs les plus exigeants. Le numéro se termine par un article qui intéresse les non professionnels de la cuisine, des décors d’assiette.

Des heures de plaisir! On trouve Zestepartout. 6.95 $.

Le numéro de Pâques de Ricardo est riche en recettes presque jamais signées, mais pour tous les goûts : les boissons, les entrées, les soupes, les salades, les plats principaux, les desserts et Mon p’tit Ricardo propose deux recettes : une pour le Filet mignon de porc à l’érable et une pour des galettes à l’avoine et à l’érable. Un sympathique carnet de voyage gourmand à Lisbonne et à Porto, signé Étienne Marquis.

Dans ce numéro Ricardo lance également deux vins signés Larrivée, un Shiraz et un Sauvignon d’Afrique du Sud.

Je les ai goutés. Ce sont des vins de soif, donc des vins passe-partout. Je pense que Ricardo voulait justement que ses vins puissent se consommer indifféremment avec tous les mets, et meubler aussi la conversation dans les terrasses, dans les cocktails et dans les vernissages. Ce ne sont pas des vins de gastronomie, et c’est plutôt dommage, car un bon vin va toujours rehausser le plaisir d’un mets, un vin de soif n’apporte pas beaucoup plus à un repas qu’un verre d’eau. Le choix de l’Afrique du Sud est aussi risqué car il n’y a aucun contrôle sur le contenu des vins. En Europe il y a l’Union Européenne qui a des réglementations strictes, il y a aussi les syndicats vinicoles qui surveillent leur monde de très près, en Afrique du Sud rien. S’est-il assuré que ces vins ne contiennent pas d’agent de conservation?

Ricardo Larrivée Vins du Monde Shiraz et Sauvignon sont disponibles à la SAQ 16,95$

Ricardo, le magazine, 6,99 en librairie et grandes surfaces. www.ricardocuisine.com

Vient de paraître un livre adorable d’Anne-Louise Desjardins avec des photos de Dominick Gravel et qui nous concerne tous et particulièrement les parents: SANDWICHS GOURMANDS.

Avec ce livre, on brise la monotonie du quotidien. Il nous propose des sandwichs avec tous les types de pain : brioches, croissants, miches, bagels. Tous les ingrédients de la cuisine y sont employés de façon saine et intelligente. Plus d’une centaine de sandwichs tous plus délicieux les uns que les autres, non seulement pour vous nourrir, mais pour votre plaisir!

Dans le rayon cuisine de toutes les librairies et les grandes surfaces. 16,95 $. Guy St Jean, Éditeur . www.saint-jeanediteur.com

J’ai essayé la nouvelle Cafetière électrique rouge et blanc d’Hamilton Beach, une compacte très agréable à manipuler. Le système ne peut être plus simple; elle a un filtre à l’intérieur qui sert de chambre à café, le réservoir d’eau à l’arrière et le bol à café. Vous réglez la force du café avec la quantité d’eau. Fort, trois tasses, maison 5 tasses. Le café est exquis, la machine travaille rapidement et se nettoie facilement.

Cafetière Hamilton Beach # 43700 Rouge et blanc, 5 tasses, Prix 34,10 $ chez www.Amazon.ca

Roger Huet
Chroniqueur gourmand
Président du Club des Joyeux
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LaMetropole.com

La maison Vins Georges Duboeuf a été créée en 1964 par un petit vigneron de la commune de Chaintré, une des quatre communes dans l’Appellation Pouilly-Fuissé.

Il était fatigué de vendre ses vins aux négociants de la région parce qu’ils demandaient des volumes de plus en plus grands et offraient des prix de plus en plus bas. Il était convaincu qu’il pouvait vendre directement ses vins aux restaurateurs de la région. Certains sont devenus des clients fidèles, comme l’illustre Paul Bocuse. Les restaurateurs lui demandèrent de leur fournir d’autres vins de la région, de la même qualité. C’est ainsi que Georges Duboeuf a rapidement fédéré au début une quarantaine de producteurs, qui sont devenus 400 aujourd’hui, et une vingtaine de caves coopératives.

Georges Duboeuf est la référence des vins du Beaujolais. On lui donne unanimement le titre de Pape du Beaujolais.

Pour situer le Beaujolais : c’est un vignoble de 22 000 hectares, qui s’étend sur un couloir de 12 kilomètres de large sur 55 kilomètres de long sur des flancs vallonnés et des monts du Beaujolais, entre les villes de Macon au nord et de Lyon au sud.

Le terroir du Beaujolais est divisé en douze appellations : le Beaujolais et le Beaujolais villages, et les 10 crus qui sont du nord au sud : Saint-Amour, Juliénas, Chénas, Moulin-à-vent, Fleury, Chiroubles, Morgon, Régnié, Brouilly et Côtes de Brouilly.

Selon Laurent Gamonet, le bouillonnant ambassadeur de la Maison Georges Duboeuf au Canada, «les vins du Beaujolais se distinguent chacun par un terroir qui lui est propre, mais avant tout ce sont des vins de plaisir, des vins de partage, des vins avec un caractère jovial, généreux, des vins taquins, des vins gourmands. »

Le cépage roi au Beaujolais c’est le Gamay noir à jus blanc. Certains vignerons en Beaujolais et en Beaujolais Villages font des Rosés faits de Gamay, d’autres élèvent de délicieux vins blancs issus de Chardonnay et des superbes Crémants. Dans sa forme la plus festive : le Beaujolais nouveau, accapare toute notre attention le troisième jeudi du mois de novembre de chaque année.

J’ai rencontré récemment Georges Duboeuf à Montréal. Il a plus de 80 ans et est toujours très actif. Ce qui frappe chez lui tout d’abord c’est sa grande humanité et cela explique en partie son succès. Il est fier de sa région et a une relation personnelle qui est souvent une relation d’amitié, avec tous ses partenaires-fournisseurs. Il a toujours soutenu ses vignerons, en les encourageant, en leur payant les meilleurs prix, en les poussant à se surpasser, en associant le nom des meilleurs à son propre nom. Pendant plus de vingt ans il a invité tous ses vignerons qui avaient obtenu des prix dans l’année, à un grand banquet chez Paul Bocuse.

Pour illustrer cet esprit d’encouragement je vais laisser parler Laurent Gamonet de la Tasse d’or imaginée par Georges Duboeuf.

«Lors d’une rencontre avec l’écrivain Alexis Lichine en son Château du Prieuré, celui-ci fit part à Georges Duboeuf de son intention d’organiser une belle et grande exposition de tableaux et de tapisseries au Château Lascombes. C’était mai 1962. Il y avait là des œuvres des plus grands artistes de l’époque, dont une somptueuse tapisserie de Lurçat et un tableau de Bernard Buffet.

Pour l’inauguration, Alexis Lichine avait rassemblé des personnalités politiques, des propriétaires des Grands Châteaux bordelais, la presse, des diplomates, des spécialistes des arts et de la table, sous la présidence de Jacques Chaban Delmas, alors Président de l’Assemblée Nationale et Maire de Bordeaux.

Georges Duboeuf était invité au vernissage. Intimidé et impressionné, car il était encore jeune homme, il écouta avec respect les discours des uns et des autres. Alexis Lichine clôtura cette cérémonie en attribuant des Trophées aux artistes lauréats sous la forme d’un « Bouchon d’Or ».

Le lendemain Alexis Lichine demanda à Georges Duboeuf ce qu’il pensait de cette exposition. « Elle est fabuleuse, exceptionnelle, en tout point remarquable, répondit celui-ci, cependant, je voudrais vous poser une question : vous avez offert aux lauréats de cette exposition des « Bouchons d’Or », est-ce que vous ne pourriez pas un jour féliciter les vignerons du Beaujolais et du Mâconnais qui vous fournissent leurs meilleures cuvées en leur attribuant une Tasse d’Or? Alexis Lichine aima l’idée et c’est ainsi que fut organisée la première Tasse d’Or»

« Elle s’est tenue dans ce que sont aujourd’hui les cuisines, dans le fond de la salle de dégustation à Romanèche-Thorins. Il y avait là une dizaine de personnes. Au fil des millésimes, elle s’est déroulée au Domaine de la Grand Cours à Fleurie, au Château de Lachassagne, au caveau de Morgon, en l’Abbaye de Tournus et chez Ducloux. L’aventure s’est terminée 10 ans plus tard par une tournée américaine, qui a commencée à New York à l’Hôtel Hilton en présence de 200 vignerons, de plusieurs personnalités du monde du vin et d’une dizaine de grands cuisiniers. De New York le groupe s’est déplacé à San Francisco où il a été reçu par le maire et s’est terminé à Napa Valley où il a été accueilli chaleureusement par la Famille Mondavi qui avait organisé en son honneur un barbecue géant. Tous les participants gardent un merveilleux souvenir de cette épopée fantastique que furent les Tasses d’Or. »

J’ai dégusté deux vins de l’Appellation Morgon Contrôlée, tout d’abord le Georges Duboeuf Morgon – J.E. Descombes 2011.

Jean Ernest Descombes était un vinificateur hors pair qui avait créé un des plus beaux domaines de l’appellation Morgon. Aujourd’hui c’est sa fille qui a pris les commandes. Cette cuvée tient à lui rendre hommage.

C’est un vin typique du Beaujolais, de Gamay noir à jus blanc, qui titre 13% d’alcool. Il a été élevé sans fut de chêne.

Il a une robe carmin très attrayante. Une grande complexité aromatique. On perçoit d’abord des notes de violette, suivies par des notes de framboise, ensuite des notes de cerise. En bouche il est tout en équilibre, les tanins sont très caressants, ils sont bien balancés avec l’alcool et l’acidité. Ce vin très élégant, coule doucement dans votre bouche et embaume de ses parfums votre palais et votre gorge dans une longue finale.

Parfait en accompagnement d’un magret de canard, d’une pintade rôtie, très bon également avec le bœuf, et particulièrement avec un roast-beef, avec des saucissons et avec une assiette de fromages. Le servir assez frais, autour de 15 ºC. Pour un maximum de plaisir, je recommande de le boire dans un verre Exquisit de type Bordeaux.

Il est disponible à la SAQ code 00856898 Prix 19,30 $.

Le deuxième vin était un le Georges Duboeuf Morgon – cru du Beaujolais 2011. 100% Gamay noir à jus blanc, 13,5% d’alcool.

Ce vin a été fait avec amour. Température de fermentation contrôlée, macération d’une douzaine de jours, fermentation malolactique et élevage en cuve inox.

Belle robe rouge grenat. Au nez on perçoit d’abord des notes poivrées, avec un soupçon de cardamone, ensuite des fruits rouges : cerise, prune. En bouche c’est un vin gourmand, avec des tanins mûrs, très agréables, une acidité qui lui donne beaucoup de fraîcheur, un vin qui finit par une belle finale soyeuse.

Ce Morgon très versatile accompagne bien les viandes rouges et blanches, les charcuteries, les fromages de type Brie ou Camembert, et aussi les chèvres. La température idéale de service c’est 16 ºC . Je recommande aussi un verre Exquisit de type Bordeaux pour une dégustation optimale.

Il vient d’arriver à la SAQ code 12073952 Prix 18,95 $.

Liens :

Vins Georges Duboeuf
http://www.hameauduvin.com

Laurent Gamonet Ambassadeur de Marque de la Maison Georges Duboeuf
Tel (514) 701-9931
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http://www.facebook.com/Georges.Duboeuf.Canada

Représentés au Québec par :
Vins Philippe Dandurand Wines Inc.
Vanessa Besnard
Coordonnatrice Marketing
1304 ave Greene, Westmount (Québec) H3Z 2B1
Tél.: (514) 932-2626 ext 293
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Denis Garreau, chef de marque
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Roger Huet
Chroniqueur vins
Président du Club des Joyeux
samyrabbat.com
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La personnalité des vins du Château Mercier et du Clos du Piat m’a toujours fascinée. Isabelle Chéty propriétaire avec son frère Christophe de ses deux domaines, était de passage à Montréal il y a quelques semaines et nous avons eu le plaisir de dîner ensemble et de déguster son Clos du Piat 2003.

La vocation famille des Chéty vient de loin car ils se sont installés au Château Mercier en 1698.

Le domaine est situé sur la rive droite de la Gironde au nord-ouest de l’Appellation Côtes de Bourg Contrôlée. Il subit l’Influence bénéfique de l’estuaire qui modère le climat.

Les vignes du Château Mercier, avec le Clos du Piat s’étendent sur 23 hectares de coteaux exposés sud et ouest. Le sol argilo-graveleux favorise l’enracinement, et assure la régularité et la qualité du raisin. Ils produisent en rouge le Merlot, le Cabernet Sauvignon, le Cabernet Franc, et le Malec; en blanc le Sauvignon, le Sémillon et la Muscadelle.

Les Chéty travaillent en agriculture raisonnée et depuis 1984 ils appliquent les principes de la culture intégrée et de l’agriculture durable. Ils ont adhéré en 2011 à la première association pour le Système de Management Environnemental du Vin de Bordeaux, et ont obtenu la certification ISO 14001.

Le Clos du Piat 2003 Cuvée Louis, est un assemblage de 80 % de Merlot et 20 % de Cabernet Franc, élevé 12 mois en fûts de chêne merrain.

Robe intense et brillante. Arômes de griottes, de cassis, une petite pointe de menthol, de chocolat et de sous-bois. En bouche il est tout en rondeur, charnu, gourmand, élégant, une longue finale et une belle harmonie entre les tanins l’acidité et l’alcool. Un vin tout en complexité et en structure qui exprime totalement le terroir et qui a atteint sa maturité et sa perfection.

Un vin de grand repas, qu’on doit associer aux viandes rouges : le bœuf braisé, le cerf, le sanglier; parfait également avec les fromages vieillis et gouteux.

Un vin d’une qualité extraordinaire qu’on aimerait trouver au Québec bientôt.

La visite du Château Mercier est un ‘must’ lorsqu’on aime découvrir de très bons vins, hors des sentiers battus.

Liens :

Château Mercier
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Roger Huet
Chroniqueur vins
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Michel Chapoutier le philosophe rebelle du vin de Tain l'Hermitage , dans le Rhône Nord a aujourd’hui 50 ans. Lorsqu’il en avait la moitié moins, il a convaincu son grand-père Marc de lui vendre le domaine contre l'avis de son père Max et son frère Marc.

L'entreprise éprouvait des difficultés et il l’a redressée. Avec le temps elle est devenue un succès commercial. Aujourd’hui Michel Chapoutier est une figure incontournable en Côtes du Rhône, louangé par beaucoup, critiqué par d’autres. Pour lui, le terroir se compose de trois éléments : le sol, le climat et les hommes et il ajoute un quatrième, le millésime. Il critique les producteurs qui essaient de corriger le millésime en l’acidifiant ou en le chaptalisant. Il fait partie de ceux qui affirment que le vin se fait à la vigne et qu’il faut le moins d’intervention possible au chai. D’ailleurs aussi à la vigne il intervient le moins possible puisqu’il pratique la biodynamie. Il a un faible pour les sols granitiques et préfère les vins assemblage parce qu’ils sont plus complexes.

La complexité est la caractéristique essentielle de Chapoutier, autant du vigneron que de ses vins. Pour commencer il produit et commercialise un grand nombre de vins pour chaque millésime. Des vins avec des raisins achetés et des vins dont le raisin pousse dans ses vignes. Il y a les vins d'été et les autres. Suivez le fil d’Ariane pour ne pas vous perdre dans les méandres des Fac & Spera (Fais & Espère), qui est, dit-il, sa devise de famille, et les Sélections parcellaires. En vérité, quoique très discipliné, Michel Chapoutier est un homme libre et artiste dans l’âme. Il produit des vins selon son inspiration, et selon les matières premières dont il dispose chaque année. Toutes ses étiquettes sont en braille. Pour ne pas avoir une grosse tête avec ses succès, il affirme à qui veut l’entendre qu’il adore le champagne au-dessus de tous les vins, et a une société d'importation parce qu’il considère comme un devoir de lutter contre le chauvinisme français.

J’ai dégusté son Côtes du Rhône, Collection Bio 2012, un Fac & Spera d’assemblage fait de Grenache et de Syrah.

Le sol où poussent ces raisins est caillouteux et argilo-calcaire fait de galets roulés. Les raisins sont ramassés à bonne maturité, égrappés et encuvés en cuves de béton. La température est contrôlée pendant la fermentation alcoolique pour conserver les arômes du Grenache et de la Syrah. Il y a ensuite une macération post-fermentaire de 3 semaines. Le vin est élevé en cuves et mis en bouteille à la fin du printemps suivant à la récolte.

La robe est rouge grenat intense. Arômes de violette, de cerise noire douce, de mûre, de myrtille et de cassis. Un deuxième nez dégage des notes de figue sèche, de tabac, de moka et de poivre blanc et de graphite.

En bouche, c’est un vin généreux, puissant et gourmand, pas très acide, mais avec des tanins ronds et gras. On retrouve des notes de réglisse, d’olive noire. Une belle finale, agréable, fruitée et chatoyante. Un vin qui promet une longue garde mais qui est bon à boire dès maintenant.

Disponible à la SAQ, Code 12207025. Prix 21,95 $.

Liens : http://www.chapoutier.com/

Représenté au Québec par :
Vins Philippe Dandurand Wines Inc.
Vanessa Besnard
Coordonnatrice Marketing
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www.vinsdandurand.com

Roger Huet
Chroniqueur vins
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Le salon des vins de la Californie avec ses 130 producteurs et cinq fois plus de vins, a attiré beaucoup de monde à Montréal cette année.

Il y avait de très bons mousseux. Le Domaine Chandon avec son Blanc de Noirs, son Reserve Brut, son Extradry Riche et son Chandon Rosé m’a particulièrement intéressé. Son Assistant Winemaker, Pauline Lhote était là et nous a parlé avec passion de tous les soins qu’ils prennent à Chandon pour faire leurs vins.

Un peu plus loin, Gloria Ferrer avait également un Blanc de Noirs superbe, j’ai aussi aimé son Sonoma Brut, sa Royal Cuvée 2005 et son Pinot Noir 2011. De J. Vineyards & Winery j’ai aimé le Brut Cuvée 20 et le Brut Rosé.

Mumm Napa était aussi présent avec son délicieux Rosé et son très bon Brut Prestige.

Schramsberg Vineyards présentait un Blanc des Blancs 2010, un Blanc de Noirs 2009 et un adorable Rosé Brut 2010.

Pour les vins tranquilles le choix était vaste, les cépages classiques français règnaient en maître : Pinot Noir, Cabernet Sauvignon, Chardonnay et Sauvignon blanc. Le Zinfandel était également très présent.

Je n’ai pas pu déguster tous les vins ni même m’arrêter à toutes les tables, il y en avait trop. Mais Antica Napa Valley présentait un intéressant Towsend 2009. De Benovia Winery leur Chardonnay 2011 était intéressant. J’ai retrouvé avec plaisir les vins de Benziger Family Winery, une ferme totalement bio. C’est l’entreprise familiale par excellence avec 2 douzaines de Benzinger qui vivent et travaillent pour la ferme. Mike Benzinger le chef du clan, n’avait pas pu se déplacer, mais Michael Adamczyk, son directeur pour l’Amérique était là et j’ai pu déguster leur Chardonnay 2011, le Tribute 2010, le Cabernet Sauvignon 2010 et leur Merlot 2010. Quels vins! Des vins qui ont une âme, qui ont du goût, parfumés à souhait et gourmands.

Le Phantom 2010 de Bogle Vineyards était très bon. De Boisset América j’ai aimé son De Loach Vineyards, Zinfandel 2012, ainsi que son Raymond Reserve, Cabernet Sauvignon 2011 et son Lockwood Vineyard Pinot Noir, 2010. Le Viognier de Bonterra Vineyards, était également très agréable. Castle Rock Winery avait un Reserve, Cabernet Sauvignon 2011 qui était exquis. J’ai apprécié le Sauvignon blanc 2011 de Chalk Hill Estate . J’ai retrouvé avec le même plaisir Le Fumé blanc 2010 de Château St Jean, ainsi que le millésime 2011. Le FEL, Pinot Noir 2012 de Cliff Lede Vineyards, n’était pas mal du tout. Le Clos du Bois Zinfandel 2010, est à point.

Constellation avait une longue file de bouteilles à nous proposer. Je n’ai goûté que le Toasted Head Untamed, Red Blend 2010 qui m’a fait grand plaisir. Don Sebastiani & Sons avait un très bon Pepperwood Grove, Cabernet Sauvginon 2011. L’Estrada Creek Zinfandel 2009, excellent! Fetzer Vineyards avait un Crimson Pinot Noir 2011 très honorable. Firestone présentait son Riesling 2011, qui est un vin lèger et gourmand à la fois. Fleur avait un Pinot Noir 2012 et un Chardonnay 2012 superbes! Francis Ford Coppola Presents, avait 4 vins excellents mais mon préféré a été le Diamond Collection Chardonnay 2012. Les deux Flowers, Pinot Noir et Chardonnay millésime 2012 de Huneeus Wines étaient vraiment gourmands. De Jackson Family Wines, La Crema Chardonnay millésime 2012 était vraiment bon avec une complexité aromatique. une texture franche, et une très belle fraîcheur. Le raisin est récolté aux premières heures du matin pour assurer l’arrivée à la cave alors qu’il est frais. Leur Pinot Noir 2012 était aussi sublime.

Marimar Estate de la famille Torres d’Espagne présentait son Ma Cavalls, Pinot Noir 2010 qui est charmant, La Massia, Pinot Noir 2010, qui est un vin supérieur, et deux Chardonnay : Le Estate Acerdo et La Masia, dignes de Marimar. Chez Mandolin, ils avaient un bon Haywood Terra Estate Red 2010. Michael Mondavi Family Estate présentait 4 bons vins mais mon préféré a été le M by Michael Mondavi, Cabernet Sauvignon 2009.

O’Neill Vinters & Distillers avait une longue file de 17 bouteilles. J’ai gouté le Back Story Sauvignon Blanc 2012, très parfumé, très californien et très bon. J’ai aussi aimé son Gravelly Ford, Petite Sirah 2012. La Petite Sirah qui n’est pas un diminutif de Syrah est un cépage hybride qui a été créé à partir du Peloursin du Rhône et de la Syrah et qu’on connait aussi comme Durif. Ce vin est rouge foncé, très frais, car le cépage est assez acide, un peu herbacé, quoique tannique il est assez rond en bouche et surtout a un potentiel de garde de plus de 20 ans.

Paul Hobbs travaille le Pinot Noir, le Chardonnay et le Cabernet-Sauvignon avec beaucoup de talent. De Robert Mondavi Winery ses quatre vins étaient superbes, le Chardonnay et le Fumé Blanc 2011 et le Cabernet Sauvignon et le Pinot Noir 2012. De Rodney Strong Vineyards son Reserve Cavbernet Sauvignon 2010 était remarquable! Sebastiani Wineyards & Winery avait un délicieux Zinfandel 2010 et Seghesio Family Vineyards proposait un Old Vine Zinfandel 2010 digne des meilleurs.

Ray Signorello est un vigneron Californien qui vit à cheval entre Napa et la Colombie Britannique. Je connaissais son Estate Padrone qui n’était pas au Salon, par contre il nous a présenté 4 Cabernet-Sauvignon remarquables. Le Edge Cabernet Sauvignon 2011 de North Coast, le Fuse Cabernet Sauvignon 2011 de Napa. Le Trim Cabernet Sauvigon et le Cabernet Sauvignon 2011, tous différents et tous gourmands. J’ai aussi aimé son Hope’s Cuvée Chardonnay 2011.

Smith-Anderson Wine Group avait plein de bonnes choses, dont le Stonehedge Reserve Cabernet-Sauvignon 2011 qui est superbe! Somerston avait un très bon Grenache Blanc 2012. St Exupery Estate se démarquait avec son Red Bordeaux Blend Élu 2011. Stag’s Leap Wine Cellars avait un très bon Chardonnay Hands of Time 2012. Trinchero Family Vineyards se démarquait avec son Folie à Deux, Cabernet Sauvignon 2011. Truchard Vineyards proposait un bon Zinfandel 2010. Vineyard 7&8 avait un remarquable Cabernet Sauvignon 2004, qui était son unique vin. Waterstone nous a fait déguster son excellent Z-52, Zinfandel Old Vines 2010. La Wagner Family of Wine avait plusieurs bons vins dont le Meiomi, Pinot Noir 2012 et Whitehall Lane nous a présenté un Sauvignon Blanc 2012 parfumé et frais à souhait.

Les vins de la Californie par leur variété et leur qualité méritent d’être mieux connus. La Société des Alcools du Québec ne leur donne pas la place qu’ils méritent dans ses promotions.

LIENS :

California Wines
www.wineinstitute.org
www.discovercaliforniawine.com
www.calwine.ca
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Roger Huet
Chroniqueur vins
Président du Club des Joyeux
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Le cépage phare de l’Argentine c’est le Malbec, qui donne des vins intenses et complexes. Pour la troisième année on célèbre la Journée Mondiale du Malbec le 17 avril.

La date a été choisie par l’organisme de promotion de vins Wines of Argentina, pour commémorer la création en 1853, de Quinta Normal de Mendoza, la première école d’agriculture de ce pays. Le Malbec argentin représente 70% de la production mondiale. L’Argentine est aussi le cinquième producteur de vin dans le monde.

Le Malbec est originaire du Sud-ouest de la France et s’est très bien adapté au climat et à la géographie de l’Argentine où il donne des raisins de la plus haute qualité. 85% de la surface en Malbec se trouve à Mendoza et le reste à San Juan.

Il y a 166 bouteilles de Malbec listées à la SAQ, dont 80% proviennent de l’Argentine. Trapiche, Zuccardi, Graffigna, et Catena, figurent en tête, mais en général les Malbecs argentins sont tous appréciés au Québec. Voici les vignobles qui vont participer à la célébration de la Journée Mondiale du Malbec à Montréal :

Alamos
Bodega Catena Zapata
Bodega Fabre
Dominio del Plata
Bodega El Esteco
Familia Zuccardi
Graffigna
La Riojana
Francois Lurton / Piedra Negra
Masi Tupungato
Nieto Senetiner
Bodega Norton
Trapiche
Vina Cobos

Pourquoi ne pas célébrer le 17 avec un Graffigna Centenario Réserve 2011? Il est 100% Malbec et le raisin vient de la région de San Juan.

Le Centenario a été créé en 1979 pour célébrer le premier centenaire de la fondation de ce vignoble par Santiago Graffigna.

C’est un vin qui a vieilli 12 mois en barrique et 6 en bouteille avant sa commercialisation. Il titre 14% d’alcool.

Robe rouge foncé aux reflets pourpre. Des arômes de fruits noirs : myrtille, bleuet, mûre; aussi des notes délicates de poivre noir et de pain grillé. Des tanins ronds, gourmands, bien intégrés avec l’alcool et l’acidité. Une très longue finale fuitée et agréable.

Le Malbec argentin demande avant tout de la viande : du bœuf à la braise, de l’agneau, du cabri. Il s’allie bien avec les pâtes et les fromages goûteux. Pour profiter au maximum de ce vin, en concentrant les arômes, je recommande un verre Classic Longlife de type Bordeaux, sans plomb.

Liens :

Journée Mondiale du Malbec
Monica Ralph
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Graffigna
Représentées au Québec parLes distilleries Corby :

Charles Salvas
Ambassadeur de Marque Sr.
514 856 4327
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Philippe Gougeon
Directeur des ventes pour le Québec
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
(514) 856-4320

Pour en savoir plus sur le verre de dégustation :

Roger Huet
Chroniqueur vins
Président du Club des Joyeux
SamyRabbat.com
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Le 30 mars dernier a fermé le restaurant Le Beccherie de la famille Campeol, a Trévise, en Italie.

Ils étaient en activité depuis 1939. Dans les années 70 Ada et Aldo Campeol, avec le chef pâtissier Roberto Linguanotto, avaient créé le Tiramisu en modifiant la recette de l’ancienne coupe impériale, qui était la gourmandise réconfortante, qu’on servait à l’époque dans les bordels.

Le délicieux Tiramisù a conquis le monde et réjoui les palais les plus gourmands comme les plus innocents. En cette date fatidique, ayons une pensée reconnaissante pour ces dames, qui ont su apporter autant de bonheur à nos pères, à nos grands-pères et à nos arrière-grands-pères avec leur … Tiramisù.

Roger Huet
Chroniqueur gourmand
Président du Club des Joyeux
Samyrabbat.com
LaMétropole.com
NathalieMaclean

Le chroniqueur vins Yves Mailloux a dénoncé que la SAQ faisait disparaître de ses tablettes des vins de moins de 10 dollars dans les formats de 750 ml et de 1L.

Il y a deux ans il y en avait 100, je viens de les compter et j’en ai trouvé à peine 19. Certains sont passés à la catégorie 11 dollars et pour d’autres les commandes n’ont pas été renouvelées.

Est-ce qu’on peut encore trouver aujourd’hui dans les succursales des vins à moins de 10 dollars qui soient agréables? Sans doute. Vient d’arriver Vive la Vie! Un vin d’assemblage, 50% Grenache, 30% Syrah et 20% Marselan. L’habillage est festif, la bouteille est saupoudrée de feux d’artifice.

Belle robe, rouge profond. Nez fruité : framboise, cerise, En bouche des tanins assez ronds, une certaine fraicheur. Un vin plus doux que corsé, qui se boit facilement et qui a une vocation viande. Si vous voulez préparer un bon bœuf bourguignon, versez la moitié de votre bouteille dans une casserole, remplie de cubes de bœuf, salez et poivrez, ajoutez un peu de piquant. À déguster en buvant le reste de la bouteille. Vous ne serez pas déçu.

Comme c’est un vin convivial, si vous recevez et voulez célébrer sans vous ruiner, composez une bonne sangria. Voici une formule facile, délicieuse et rapide. Prenez une bouteille de votre Vive la Vie, versez le vin dans un grand saladier, ajoutez un bon verre de jus d’orange, un autre bon verre d’eau gazeuse comme du 7 up ou du Ginger Ale, ajoutez des glaçons et servez frais à la louche. Vous ne trouverez pas de meilleure sangria sur le marché. La formule me vient d’Espagne.

Vive la Vie! est disponible à la SAQ. Code 12167211. Prix 9,95 $ la bouteille de 750 ml.

Liens :

Grands Chais de France
Camilla De Vere GREEN
Brand Ambassador Canada
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Représentés au Québec par :
Mark Anthony Brands

Jacques Belec directeur
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(514) 98-5306

Roger Huet
Chroniqueur
Président du Club des Joyeux
Samyrabbat.com
LaMetropole.com
NatalieMaclean.com

L’Argentine est, jusqu’à aujourd’hui, une terre de liberté pour les investisseurs et pour les hommes d’affaires. La seule contrainte c’est de ne jamais se mêler de politique car les dictatures comme les démocraties y sont souvent féroces.

Imaginez au Dix-neuvième siècle, où les terres ne coûtaient presque rien, où la main d’œuvre était très bon marché, la réglementation presqu’inexistante et les autorités fort arrangeantes. Un immigrant polonais du nom de Sam Flichman crée un domaine vinicole à Mendoza en 1873. Il a le sens des affaires et produit des vins de qualité destinés au marché local. Son domaine est réorganisé en 1910 et prend le nom de Finca Flichman.

En 1998 le consortium portugais SOGRAPE se porte acquéreur de Finca Flichman et lui ouvre les marchés internationaux. Avec Sogrape, Finca Flichman se met à l’avant-garde de la vinification avec un soin particulier au vignoble : des études des sols et de la météo par satellite, division des terroirs en établissant des cartes par électro conduction pour déterminer avec précision la composition des sols et le travail à faire au niveau de la vigne, choix des cépages en conséquence.

Avec une température moyenne de 15 à 19°C, un climat sec, un arrosage par goute à goute, la saison des vendanges à Mendoza s’étale sur 3 et 4 mois, un rêve. Sogrape a donc imposé une sélection très soignée des raisins et une récolte à maturité. La région qui est peu affectée par des insectes nuisibles, permet de faire un travail bien fait et sans stress. Le même soin est porté à la vinification.

Le maître de chai depuis 2012 est German Berra , ingénieur agricole, formé à l’université de Cuyo en Argentine, post-gradué en viticulture et œnologie à l’University of California Davis et à l’ENSAM de Montpellier et actuellement professeur de viticulture à l’Université Maza d’œnologie de Mendoza. Il est conseillé par des sommités de prestige international comme Alberto Antonini, Pedro Parra et Pedro Marchevsky. Il a une équipe de 170 travailleurs fixes, de 400 travailleurs pendant les vendanges et un réseau de fournisseurs de longue date.

Finca Flichman a une approche de développement durable, et a obtenu la certification de haute qualité HACCP et l’ISO 14001. Sa capacité de production annuelle est de 15 millions de bouteilles.

À Finca Flichman, ils proposent trois collections de vins : la Super Premium, la Premium et la Classic.

La Super Premium est la plus qualitative et comprend : Parcela 26 qui est le summum du Malbec, un vin dont le raisin est circonscrit à 1 Ha, Dedicado, leur meilleur vin d’assemblage, Paisaje Barrancas et Paisaje de Tupungato, des vins de terroir, et Expresiones des vins bi-cépages dont le cépage de base est le Cabernet Sauvignon.

La Collection Premium comprend Gestos, un monocépage assemblé avec des raisins de terroirs de différentes altitudes, Caballero de la Cepa et Misterio, des vins de tradition.

La Collection Classic comprend le Réserva, une sélection de cépages dont ils sont propriétaires, le FF Extra Brut, un mousseux de Malbec par la méthode Charmat, et le Finca Flichman Roble, des vins jeunes et conviviaux.

J’ai rencontré le vice-président de Finca Flichman, Ricardo Rebelo et l’œnologue en chef German Berra, dans un délicieux souper au restaurant La Chronique. Nous avons dégusté une bonne dizaine de leurs vins, dont l’incroyable Parcela 26. Parmi eux quatre vins qui sont disponibles à la SAQ et que je décris pour vous:

Finca Flichman Paisaje de Barrancas 2010, 55% Syrah, 35% Malbec et 10% Cabernet Sauvignon.

Fermentation en cuves d’acier inoxydable, fermentation malolactique, vieillissement en fûts de chêne français et américain pendant 18 mois et 6 mois en bouteille avant sa mise en marché. Robe rouge soutenu, avec reflet violette. Arômes fruités : fraise des bois, framboise. Un petit peu de vanille, de poivre noir, de sous-bois: champignons, romarin, du tabac et du chocolat noir. En bouche il est ample, viril, avec des tanins bien présents, une bonne fraîcheur, un goût des fruits, légèrement boisé. Une longue finale. 14,5% d’alcool.

Un vin qui appelle les viandes rouges, parfait avec les rôtis argentins, avec l’agneau et l’ossobuco. Je suggère de le mettre en carafe 30 minutes avant de le servir à une température de 17°C. Il peut être gardé pendant 7 ans.

Code SAQ 10303751. Prix 21,20 $.

Le Finca Flichman Expresiones Reserva millésime 2010, 60% Malbec, 40% Cabernet Sauvignon.

Fermentation en cuves d’acier inoxydable, fermentation malolactique, vieillissement en fûts de chêne français et américain pendant 8 mois et 4 mois en bouteille avant sa mise en marché.

Robe rouge foncé, intense. Arômes de fruits rouges, avec une claire expression épicée, très agréable. Un peu boisé également, avec un accent de vanille et de torréfaction très élégant. Une agréable finale.

Ce vin viril demande de la viande rouge, des rôtis et aussi des mijotés. Excellent avec un plateau de fromages.

Je suggère de le mettre en carafe 30 minutes avant de le servir à une température autour de 17°C.

Il peut être gardé pendant 6 ans

Code SAQ : 11462286. Prix 14,95 $

Le Finca Flichman Malbec 2013, 100% Malbec.

Fermentation en cuve inox suivie d’une fermentation malolactique. Vieillissement en fûts de chêne pendant trois mois, suivi d’un vieillissement équivalent en bouteille. 13% d’alcool.

Ce vin d’entrée de gamme a une robe rouge foncé. Des notes de prune et de cerise confite. Un soupçon de vanille. En bouche on retrouve le fruité perçu par le nez, des tanins ronds, de la fraicheur et une finale gourmande.

C’est un vin assez versatile, qui va accompagner les viandes et les pâtes. Bon avec le Camembert et les fromages de chèvre.

Disponible à la SAQ en deux formats :

750 ml code 10669832. Prix 9,95 $
Magnum à la SAQ dépôt. Code 11398851. Prix 12,80 $

LIENS :

www.flichman.com.ar

Représentés au Québec par
Charton Hobbs, Québec
Luc Provencher
Directeur
Division Vins Fins
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514 353 8955 Ext : 358
514 799 0524 Portable

Roger Huet
Chroniqueur
Président du Club des Joyeux
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Le monde du vin ne connaît pas de frontière. Chez les Grecs et plus tard chez les Romains, on transportait des vins et on plantait la vigne dans tout le monde connu.

Héritiers des producteurs antiques, les Français aussi plantent la vigne partout où ils s’installent. Ils ont été des pionniers depuis le Dix-septième siècle en Afrique du Sud où ils ont créé la vocation vinicole de ce pays.

On retrouve des vignerons français en Australie, en Nouvelle-Zélande, en Argentine, au Chili, aux États-Unis, au Canada et maintenant en Chine, en Roumanie et en Russie. Des étrangers aussi investissent en France. Pour les Anglais à Bordeaux et dans les Charentes, c’est une tradition qui vient des siècles. Une grande partie des maisons de champagne aussi ont une origine allemande et anglo-saxonne. Pourtant des viticulteurs s’étonnent, aujourd’hui que des investisseurs Chinois et Russes viennent acheter des domaines chez eux.

L’argent n’a pas d’odeur! Lorsque des domaines intéressants se trouvent au bord du gouffre, ou que les propriétaires se retrouvent sans relève, les investisseurs sont bienvenus, en autant qu’ils respectent la tradition du domaine et qu’ils travaillent pour améliorer la qualité de leurs vins. En novembre 2012, le Château Meunier Saint-Louis, à Boutenac, un des dix plus grands domaines en Corbières par la taille et son volume de production, et le Château Saint-Martin de la Garrigue, à Montagnac, ont été vendus au consortium russe Zao Praskoveyskoe, déjà propriétaire de 800 hectares de vignes en Russie et en Bulgarie.

Le nouveau directeur français de ces deux domaines, Jean-François Farinet était de passage à Montréal et je l’ai rencontré dans un dîner bien arrosé au Mas de Oliviers. Monsieur Farinet jouit d’une grande réputation en France et a une expérience de premier ordre comme vinificateur. Sa nomination à la tête de ces deux domaines obéit au désir des nouveaux propriétaires de continuer à les développer et de faire du Château Saint-Martin de la Garrigue un fleuron de qualité en Languedoc-Roussillon. Une bonne partie de la production de ces deux domaines est destinée à l’exportation et particulièrement à la Russie.

En assumant ses nouvelles fonctions en 2012, François Farinet a été responsable de l’assemblage de ce millésime. Pour 2013 par contre, il est en contrôle de tout le processus, de la vigne jusqu’à l’embouteillage.

Le millésime 2013 a été difficile, voire catastrophique, dans de nombreuses régions de France, par contre en Languedoc-Roussillon il a été excellent. Comme les vins du Château de Saint-Louis ne sont pas encore vendus au Québec, je vais vous parler plutôt des vins du Château Saint-Martin de la Garrigue qui sont déjà sur le marché.

C’est un domaine de 160 Ha dont 62 sont plantés en vigne et dans deux ans il y en aura 14 ha de plus. On y produit des vins blancs et rouges et en 2013 a commencé la production de rosé.

J’ai dégusté le Château de la Garrigue Coteaux du Languedoc, cuvée Bronzinelle blanc, millésime 2011. Brozinelle est un mot occitan qui décrit le bruit des abeilles qui butinent les fleurs.

Les cépages sont Marsanne, Grenache blanc, Rousanne, Picpoul et Terret.

La vinification a été faite par groupe de cépages, suivant les stades de maturité. Macération pelliculaire, débourbage à froid, fermentation lente sous contrôle de température. 30% du Grenache et de la Marsanne ont été vinifiés sur lies.

Robe jaune paille, plutôt dorée que verte. Des arômes fleuris : acacia, chèvrefeuille et fruités: pêche, abricot sec et amandes, un soupçon de romarin. Ample en bouche, avec un bel équilibre; onctueux avec un goût de cire d’abeille et de fruits exotiques. Un boisé discret. Il a 13,5% d’alcool. Le millésime 2013 dit-on, ne contiendra ni du Grenache blanc ni de la Roussanne, sera plus fruité, plus minéral et encore moins boisé.

Le Bronzinelle blanc, millésime 2011est un vin gourmand, qui s’accorde merveilleusement bien avec les fruits de mer et les poissons gras comme le saumon, et la truite. Le servir autour de 11°C

Disponible à la SAQ en spécialité par lot. Code 00875328 Prix 17,85 $

J’ai dégusté ensuite le Château Saint Martin de la Garrigue cuvée Bronzinelle, Coteaux du Languedoc 2012. Un rouge d’assemblage : 42% Syrah, 13% Mourvèdre, 26% Grenache noir et 19% Carignan. Le sol où poussent ces cépages est graveleux sur grès calcaire. Climat sec en été, tempéré par la brise marine. Agriculture raisonnée, certifiée Terra Vitis. Les cépages sont vinifiés séparément et assemblés à la fin de la fermentation. Élevage en barrique de 12 à 15 mois. Soutirages successifs sans collage ni filtration.

Belle robe pourpre, intense tirant vers le bleu. Nez complexe de fruits noirs, de poivre noir, de garrigue : thym, romarin, champignons des bois. Puissant en bouche, avec beaucoup de saveur. Une belle acidité, des tanins veloutés, on retrouve au goût ce qu’on avait ressenti au nez, des fruits noirs, des épices. De la fraîcheur. Un vin décidément gourmand qui va s’accorder avec une large palette de mets : des viandes rouges, certes, mais aussi blanches : porc, veau, et volaille. Parfait avec une assiette de fromages. Un vin qui peut se garder 8 ans. Je suggère de le mettre en carafe pendant trente minutes avant de servir.

Disponible à la SAQ, code 10268588. Prix 19,10 $

J’ai finalement dégusté le Château Saint Martin de la Garrigue cuvée Grès de Montpellier 2010 rouge, un assemblage de Mourvèdre de Syrah et de Grenache noir. Ici la Syrah est macérée en grappes entières tandis que le Mourvèdre est égrappé, les jus sont assemblés en fin de fermentation et mis en petites barriques pour un élevage de 16 mois. On procède à une succession de soutirages sans collage ni filtration. 13% d’alcool. C’est un vin de longue garde de 10 ans.

Des arômes puissants de pruneau sec, de confiture de myrtille, d’amandes grillées, de noix de muscade, de torréfaction. En bouche c’est un vin généreux avec des goûts d’écorce d’orange confite, de réglisse, de café, de chocolat noir, d’épices. Les tanins sont soyeux, élégants, gourmands, l’acidité apporte une belle fraîcheur. C’est un vin de repas, qui se marie très bien avec le viandes rouges : le cerf, le sanglier, le bœuf à la braise, aussi le bœuf mijoté longuement dans le vin et les champignons. Délicieux avec les fromages goûteux. On doit le servir autour de 17 degrés et je recommande de le mettre en carafe une trentaine de minutes.

Disponible à la SAQ. Code 10268828 Prix : 24,60 $

Jean-François Farinet nous assure qu’il travaille pour donner à ses vins rouges encore plus de fraîcheur et de finesse, plus d’élégance, tout en conservant leur caractère méditerranéen. Nous attendons avec impatience ses millésimes 2013 qui seront entièrement de sa signature.

Liens :

http://www.stmartingarrigue.com/
Représentés au Québec par :
Le Marchand de vin
Robert Hallé
Directeur Ventes Restauration
tel: 514-481-2046 ext 120
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Roger Huet
Chroniqueur gourmand
Président du Club des Joyeux
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