mardi 16 juillet 2024
Samy Rabbat

Samy Rabbat

Je suis un «réseauteur dans l’âme» et je suis en charge du développement des affaires dans les réseaux de l'agroalimentaire, des alcools et de l'hospitalité (HRI-HORECA). Mes objectifs sont de vivre en très bonne santé financière, en équilibre et en harmonie. Lire la suite...

mercredi, 27 juillet 2016 08:27

Pénurie de cuisiniers au Québec

NOTES DE L'ÉDITEUR

Tant que le GOUVERNEMENT DU QUÉBEC, qui dirige une quinzaine d'écoles en restauration et en hôtellerie, ne reconnaîtra pas officiellement le statut de cuisinier, de pâtissier et du personnel en service de table, nous continuerons à avoir ces ÉNORMES soucis pour le présent et la relève.

De plus, ces corps de métiers sont sous-payés, alors que des chefs exécutifs d'expérience se font proposer des tarifs horaires qui frisent le salaire minimum dans les résidences pour personnes dites du troisième âge. Dans un passé pas si lointain, l'ex-propriétaire de l'hôtel Les Trois Tilleuls cherchait des cuisiniers en France, leur payait le billet d'avion, s'occupait des papiers d'immigration, leur faisait signer un contrat de minimum deux ans et allait les chercher à l'aéroport en limousine. C'est simple, il n'a jamais eu de problèmes à se trouver du personnel en cuisine.

Il est temps de rendre à César ce qui est à César, et le partage des pourboires avec un tronc commun est une des solutions. Après tout, un serveur ne peut pas travailler sans la cuisine. Je sais de quoi je parle, ayant travaillé autant en cuisine qu'en salle à manger dans ma jeunesse. 


Pénurie de cuisiniers - Il pourrait manquer jusqu’à 30 000 employés en restauration d’ici 15 ans si rien n’est fait

Les restaurants du Québec vivent une pénurie de cuisiniers pire que jamais. Au point où plusieurs en sont rendus à réduire leurs heures d’ouverture, refuser des clients ou les faire poireauter longtemps avant de pouvoir les servir.

«La situation est catastrophique. On a un gros problème depuis 10 ans, et ça empire d’année en année», dit Jérôme Ferrer.

Le proprio du Europea n’est même pas capable de trouver les 40 cuisiniers dont il a besoin pour faire rouler son mythique établissement de 85 places de la rue de la Montagne, à Montréal. Il compose donc avec les 32 cuisiniers qu’il a.

Souvent, le client n’y voit souvent que du feu. Dans la salle à manger, l’ambiance est feutrée et le service courtois. Mais dans la cuisine, c’est de plus en plus souvent le bordel, avec des cuisiniers qui courent comme des queues de veau parce qu’ils ne sont pas assez nombreux.

Les clients écopent

À Québec, c’est le même problème à L’Atelier de la Grande-Allée. Mais là les clients en paient parfois le prix. «Il arrive que ça prenne une heure avant qu’ils soient servis», se désole James Monti, dirigeant du resto de 300 places.

Même la qualité des plats en souffre. «Quand le responsable des grillades doit aussi faire des salades, la cuisson de la viande n’est pas toujours la bonne», dit M. Monti.

Il cherche depuis trois mois

Les petits restos de quartier de moins de 30 places peinent aussi à trouver un deuxième cuistot. C’est le cas du Madre de la rue Masson, qui cherche cette perle rare depuis... trois mois.

«Certains soirs, je ferme le restaurant quand il est à la moitié de sa capacité. Sinon je ne peux pas offrir des plats de qualité dans un temps raisonnable, c’est aussi bête que ça», dit le propriétaire péruvien Mario Navarrete.

«En région, des restaurants ferment carrément à cause du manque de personnel», ajoute Jérôme Ferrer.

«La pénurie de main-d’œuvre est effectivement un sérieux problème qui dure depuis longtemps un peu partout au Québec. Le régler est une priorité pour nous», dit François Meunier, de l’Association des restaurateurs du Québec (ARQ). L’association a créé un comité pour réfléchir à cette question complexe.

L’ARQ n’est pas le seul groupe à sonner l’alarme. Si rien n’est fait, le Conseil canadien des ressources humaines en tourisme estime qu’il manquera près de 30 000 employés en restauration dans 15 ans.

Importer le personnel

Actuellement, James Monti est à ce point désespéré qu’il recrute comme il peut en Europe.

«C’est mon dernier choix, parce que c’est bien plus compliqué, mais je suis souvent rendu là».

Souvent compliqué, et parfois impossible. L’an dernier, un de ses prospects français a dû retourner à Paris quelques heures seulement après son arrivée ici, faute de permis de travail.

Il faut dire que le moratoire sur les travailleurs étrangers, imposé en avril 2014 par Ottawa, fait mal à plusieurs restaurateurs québécois. À cette époque, des restaurants de l’ouest du pays étaient suspectés de remplacer des employés canadiens par du personnel étranger moins bien payé. Le gouvernement a serré la vis pour tous, ce que dénoncent les restaurateurs d’ici.

Jérôme Ferrer, lui, paie même un mois ou deux de logement pour les cuisiniers et stagiaire qu’il va chercher ailleurs au Québec, le temps qu’ils se retournent de bord.

«On fait notre part, mais là le gouvernement doit aussi nous aider un peu plus», dit-il.

TROP DE RESTAURANTS AU QUÉBEC?

Les heures de fou et le salaire peu élevé des cuisiniers peuvent les faire fuir, mais il n’y a pas que ça.

«Il y a juste trop de restaurants pour répondre à la demande», estime Mario Navarrete, propriétaire des restaurants Madre.

«Les chaînes de restaurants se développent à la vitesse grand V alors que l’offre de cuisiniers stagne», concède Jérôme Ferrer. Mais le proprio du Europea refuse qu’on limite l’entrepreneuriat en établissant des quotas.

Pour lui, il faut plus de cuisiniers, pas moins de restaurants. Un avis partagé par l’ARQ.

Concurrence des hôpitaux

«De toute façon, les principaux concurrents des employeurs de la restauration sont les hôpitaux, les centres pour personnes âgées et les autres commerces alimentaires», dit François Meunier, de l’ARQ.

«Il faut trouver des façons de mieux retenir les étudiants des écoles de cuisine, ajoute Jérôme Ferrer. Pour l’instant, il entre 100 étudiants, mais il n’en sort que 30. Les autres trouvent le métier trop difficile».

MOINS BIEN PAYÉS QUE LES SERVEURS

Les conditions de travail des cuisiniers en inciteraient plusieurs à troquer leur tablier pour autre chose. Le salaire est en tête de lice des irritants.

«Avec les pourboires, mes serveurs commencent à 60 000$ par an alors que je peux difficilement payer mes cuisiniers plus que 35 000 $, dit Jérôme Ferrer.

Selon les statistiques de l’Association des restaurateurs du Québec (ARQ), un cuisinier gagne environ 18 $ de l’heure comparativement à 25 $ de l’heure pour le serveur, pourboire inclus. Et on ne parle pas des salaires des employés des fast-food...

Partager le pourboire

Pour Jérôme Ferrer, la solution passe par le partage des pourboires des serveurs avec les cuisiniers, une solution interdite au Québec.

«L’employeur ne peut imposer un partage des pourboires entre les salariés», mentionne-t-il. En effet l’article 50 de la Loi sur les normes de travail.

«Ça se fait en France et ça fonctionne très bien, alors pourquoi pas ici?», demande-t-il.

L’ARQ peste aussi contre cette réglementation, au point où elle a récemment demandé au gouvernement de modifier la loi.

Ce partage des pourboires est selon eux une solution qui permettrait de mettre un baume sur un sérieux problème de valorisation des cuisiniers.

Heures infernales

Car en plus des salaires peu élevés, les heures infernales de plusieurs, souvent les soirs et les week-ends, et souvent plus que moins à cause du manque de personnel, leur donnent parfois plus le goût de changer de vocation.

«Ce travail n’est pas reconnu à sa juste valeur. Là on fait juste étirer l’élastique», illustre James Monti, de L’Atelier.

Et quand il n’est pas valorisé, il est travesti par les émissions de cuisine.

«Depuis ce phénomène des chefs tatoués, les cuisiniers veulent tous ouvrir leur resto et devenir des stars et non plus travailler dans l’ombre», dit Mario Navarrete.

Le problème est à la fois «grave et complexe», résume François Pageau, professeur à l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec (ITHQ). Selon lui, la solution passe entre autres par «la création d’une culture hôtelière forte et d’un bon climat de travail axé sur le service exceptionnel», écrivait-il en 2012.

CE QU’ILS ONT DIT

«Il arrive que le client attende son plat une heure à cause du manque de personnel. C’est inacceptable.» - James Monti, L’Atelier

«Quand je n’ai pas mes deux cuisiniers, je dois refuser des clients et garder mon restaurant à moitié plein.» - Mario Navarrete, Madre

Si le gouvernement n’agit pas bientôt, on va avoir de gros problèmes». - Jérôme Ferrer, Europea

«Il faudrait probablement des milliers de restaurants de moins pour endiguer la situation, mais la solution est ailleurs». - François Meunier, Association des restaurateurs du Québec

Nombre de restaurants au Québec: 22 500
Salaire moyen d’un cuisinier: 18$/h
Salaire moyen d’un serveur (avec pourboires): 25$/h

Source: Journal de Montréal du 18 août 2015

Le 3 septembre 2016 a marqué le 8e anniversaire du site SamyRabbat.com. Quant aux infolettres hebdomadaires, cela fait plus de 10 ans qu'elles existent, sans aucune interruption.

Certains collaborateurs du début se sont retirés et d'autres se sont ajoutés.

Je remercie :

  • L'appui des agences de vins qui nous confient leurs recherches de personnel et leurs activités vinicoles pour le calendrier gastronomique & vinicole.
  • Les organisations gastronomiques pour la promotion de leurs salons de vins et autres événements.
  • Les entrepreneurs et les producteurs qui s’annoncent sur notre site ou qui commanditent nos activités.
  • Les bureaux des pays producteurs de vins qui nous font confiance depuis huit ans pour les aider à promouvoir leurs salons des vins thématiques.
  • Les organisateurs et les planificateurs d'événements qui nous confient leurs dossiers destinés aux professionnels pour s'assurer du bon succès de leurs activités.

Nos collègues chroniqueurs:

  1. Roger Huet, qui écrit également sur LaMetropole.com et qui est le Président du Club des Joyeux
  2. Olivier de Maisonneuve, qui écrit également dans le magazine Fugues, est animateur d'ateliers de dégustation et il est aussi connu sous le nom d'Olivier le Sommelier
  3. Édith Mercier, connue sous le nom de La Cépagienne
  4. Alain Laliberté, basé à Québec, sommelier, enseignant, écrivin et évaluateur de vin
  5. Patrick F. Coulibeuf, basé à Paris, Courtier en vins, Membre de la Compagnie des courtiers-Jurés-Experts de Paris
  6. Barbara Jimenez Herrero, Présidente de l'Association Canadienne des Oenologues et directrice génerale du vignoble Domaine des Côtes d'Ardoise
  7. Mady Létourneau, La petite marchande de vins de l'agence Elixirs et numérologue initiatique
  8. Michèle Herblin, Chef-traiteur
  9. Danielle Boyer, qui écrit sur ses découvertes gourmandes
  10. Laurent Boschung, qui écrit sur l'art de vivre
  11. Michèle Blouin, experte sur l'importance de la voix dans le milieu des affaires

P.-S. Pour en savoir plus sur nos chroniqueurs, suivre ce lien ICI

Nos collègues correspondants:

  • Emmanuel de Vaucelles, correspondant vinicole, basé en France
  • Philippe Macia, spécialiste en restauration
  • Lou White, recherchiste
  • Éric Douay, spécialiste en marketing HRI/HORECA

À propos de nous:

  • Samy Rabbat, fondateur du site SamyRabbat.com
  • Annie Tremblay, assistante à la rédaction et traductrice
  • Le Groupe Synthèse, la firme de gestion qui gère l'entreprise de A à Z
  • Joomla Montréal, sous la direction d'Érik Villeneuve, qui veille sur le portail
  • ChefTech, pour nos besoins d'objets promotionnels
  • Sortimage Communications, qui imprime nos cartes numérotées

Nos alliances stratégiques :

  • Bières & Plaisirs
  • Cité Boomers, site destiné aux 45 ans et plus
  • La Société des Chefs, Cuisiniers & Pâtissiers du Québec
  • LaMetropole.com
  • Roger Grégoire, analyste d'affaires
  • TourismExpress, site destiné au tourisme et à la restauration
  • Touristica.ca, site destiné au tourisme international

Je remercie également nos Partenaires relationnels : l'Association Canadienne des Sommeliers Professionnels, l'Association Canadienne des Œnologues, Le Planificateur, La Tablée des Chefs, Cuisiniers Sans Frontières.

Je tiens aussi à vous féliciter, cher(ère)s abonné(e)s, pour votre assiduité à nous suivre depuis huit ans et pour votre présence suite à de nombreuses invitations diffusées sur SamyRabbat.com.

Les liens :

Association Canadienne des Œnologues
Association Canadienne des Sommeliers Professionnels
Bières & Plaisirs
ChefTech
Cité Boomers
Cuisiniers Sans Frontières
Joomla Montréal
Les Fourchettes de l'Espoir
La Société des Chefs, Cuisiniers & Pâtissiers du Québec
La Tablée des Chefs
La Cépagienne
LaMetropole.com
Le Planificateur
Olivier le Sommelier
Sortimage Communications
Groupe Synthèse
TourismExpress
Touristica.ca

Depuis le temps que l'on se positionnait en faveur de la qualité des vins en épicerie, on a décidé d'ouvrir cette catégorie directement sur le site.

Les vins d'épicerie personnalisés

Dans le marché des grandes surfaces, depuis six ans, la première entreprise qui a lancé les vins de qualité a été Julia Wine, suivie par la compagnie Constellation. Le réputé désigner de mode et de «lifestyle» Jean-Claude Poitras a été le premier qui s’est affiché personnellement et officiellement avec ses vins en épicerie, avec Provigo Le Marché. François Chartier vient compléter le «Foursome» des quatre joueurs avec sa réputation mondiale, en se positionnant avec la chaîne alimentaire IGA.

Source: SamyRabbat.com du 22 septembre 2014

Le fameux chef Giovanni Apollo a également sa gamme de vins embouteillés par le Groupe Geloso, disponible en épicerie.

Tout dernièrement, Jessica Harnois, sommelière et présidente de Vins au Féminin, signait ses cuvées Bù, qu'elle a élaborées avec les oenologues de Constellation, et lancées tout azimut sur le marché des grandes surfaces.

Pour ma part, grâce à des échantillons de Constellation et de Julia Wines, j'ai renoué avec les vins en épicerie.

Pour le moment, le nom des cépages n'est pas inscrit, mais ce n'est qu'une question de temps. Évidemment, vous n'aurez pas les services des conseillers experts de la SAQ pour vos achats, mais au moins, à force de les essayer, vous aurez vos préférés dans votre panier, lorsque vous n'aurez pas le temps de vous précipiter dans une succursale de la SAQ.

Le monde du vin au Québec, et ailleurs dans le monde, nous sommes abasourdis par cette triste nouvelle, du décès de David Pelletier.

ssamy feudavid

LES LIENS FAISANT UN HOMMAGE À DAVID PELLETIER:

Tout sur le vin

Le Journal de Montréal avec Patrick Désy

Julien Marchand

Remembering David Pelletier the Sommelier Fou, par Steven Léo Shanahan

NOTES DE L’ÉDITEUR

David Pelletier, allias le Sommelier Fou, nous manque déjà. Il était d’une nature très discrète, n’attirait jamais l’attention lors des dégustations de vins. Sa plume était son arme favorite, tel d’Artagnan, pourfendant ici et là ses écrits, car il était anti commercial, une sorte d’esprit libre, n’hésitant pas à décocher ses commentaires au gré des humeurs.

David était un vrai, un authentique, un «straight shooter»! Après tout, il m’avait bien baptisé Le Samy Rabbat des Salons de vins.

Bon voyage mon David, tu as marqué l’industrie à ta façon.

Vous voyez cette bannière depuis un certain temps sur le site SamyRabbat.com:

samy clinique de Santé voyage Horizon
Après les avoir rencontrés à la clinique de Santé voyage Horizon à Terrebonne, j'avais convenu avec les propriétaires que je comptais me faire vacciner.

Voici la chronique sur la clinique Voyage Santé Horizon écrite le 27 juin dernier.

Leur recommandation a été d'avoir les trois vaccins de base:

1. Hépatite A

2. Hépatite B

3. Tétanos

En récapitulation:

L'HÉPATITE A

L'hépatite A est une maladie grave du foie que les voyageurs peuvent contracter même dans les destinations de voyage populaires comme les Caraïbes. Le virus peut se trouver dans les aliments et les boissons qui ont été contaminés par une quantité microscopique de matières fécales. Le virus de l'hépatite A peut survivre à l'état sec pendant au moins une semaine dans des conditions normales et peut survivre jusqu’à 10 mois dans l'eau.

Voici quelques façons possibles de contracter l'hépatite A en déplacements:

  • Des aliments manipulés par un employé de restaurant infecté.
  • Des fruits de mer ou des crustacés crus ou insuffisamment cuits provenant d'eaux contaminées.
  • Des fruits et légumes frais (par exemple de la laitue) rincés avec de l'eau contaminée.
  • Des glaçons faits avec de l'eau contaminée.
  • Une ingestion d'eau contaminée pendant un bain, une douche ou une baignade.

Source: Clinique Santé Voyage Horizon

L'HÉPATITE B

L’hépatite B est une infection hépatique potentiellement mortelle causée par le VHB. Elle représente un problème de santé publique majeur. Elle peut prendre une forme chronique et exposer les malades à un risque important de décès par cirrhose et cancer hépatique.

On dispose depuis 1982 d’un vaccin contre l’hépatite B. Ce vaccin est efficace à 95% dans la prévention de l’infection et du développement d’une hépatite chronique et d’un cancer du foie dû à l’hépatite B.

  • L’hépatite B est une infection virale qui s’attaque au foie. Elle peut être à l’origine de maladies aiguës ou chroniques.
  • Le virus se transmet par contact avec le sang ou d’autres fluides corporels provenant d’une personne infectée.
  • Environ 240 millions de personnes souffrent d'une infection chronique par le virus de l’hépatite B (définie comme la positivité pour l’antigène de surface de l’hépatite B pendant au moins 6 mois).
  • Plus de 686 000 personnes meurent chaque année année des suites d’une infection par l’hépatite B notamment de cirrhose ou de cancer du foie.1
  • L’hépatite B est un risque professionnel important pour le personnel de santé.
  • Il est possible de prévenir l’hépatite B avec le vaccin sûr et efficace dont on dispose actuellement.

Source: OMS

LE TÉTANOS

Le tétanos est une affection provoquée par une toxine nerveuse produite par la bactérie Clostridium tetani, de la même famille que les bactéries qui causent la gangrène et le botulisme. Il représente toujours un sérieux problème de santé publique mondial, tuant plus de 500 000 personnes par année.

Cependant, dans les pays développés, l'introduction d'un vaccin dans les années 1950 a presque éradiqué cette maladie. Les cas de tétanos qui surviennent se produisent souvent chez les personnes qui n'ont pas été vaccinées ou qui n'ont pas reçu de rappel antitétanique, car la protection du vaccin diminue avec le temps.

Le Canada ne recense de nos jours que 4 cas en moyenne par an. Depuis 1980, 5 personnes seulement sont décédées du tétanos dans ce pays.

Source: Santé Chez Nous

J'ai appelé au numéro inscrit sur la bannière, mentionnant que je désirais me faire vacciner à la clinique de Brossard. Une heure plus tard, une infirmière me contacta par téléphone pour me demander si je partais en voyage en urgence. Je lui répondis par la négative et on prit un rendez-vous. Une semaine avant le rendez-vous, j'ai reçu un courriel de confirmation, suivi d'un appel de l'infirmière en question.

Lors de ma rencontre, elle me fit remplir un formulaire classique, que tout préposé en santé nous font remplir, me posa des questions sur mes habitudes de voyages. Le tout prit 15 minutes et après m’avoir donné les possibilités de contre-effets, elle me piqua tellement en douceur, que je ne sentis rien du tout. Elle me donna rendez-vous un mois plus tard, pour la deuxième séance du vaccin de l’hépatite B, et encore une fois, le tout ne prit que 10 minutes. Pour le moment, ces prises de vaccins ne sont pas sur notre dossier médical, mais en février 2017 elles le seront. En fait, pas besoin d’une prescription médicale pour se faire vacciner.

Mon prochain rendez-vous est en février 2017. Maintenant j’ai mon carnet de vaccination du voyageur, que je prendrai lors de mon prochain voyage, car certains pays l’exigent avant d’entrer sur leur territoire. Le plus important est que MAINTENANT j’ai l’esprit tranquille. Cela n’a pas de prix.

Voici le lien ICI, pour les tarifs et autres informations.

Comment ai-je pu voyager toutes ces années sans ces protections, il faut croire qu’un ange me protégeait!

Samy Rabbat

jeudi, 27 octobre 2016 17:10

Le temps d'un chroniqueur

Les agences de vins se plaignent de plus en plus souvent que les chroniqueurs ne répondent plus à leurs invitations. Les difficultés de circulation en ville et en banlieue sont en partie responsables.

Lorsqu’il faut compter une heure de voiture pour se rendre à une invitation, cela en fait deux pour retourner à la maison ou au bureau.

Les difficultés de stationnement sont endémiques à Montréal et dans certains endroits, et à certaines heures, le stationnement coûtera une vingtaine de dollars. Même lorsqu’on est chanceux de trouver une place de stationnement dans la rue, il est rare que l’on s’en sorte pour moins de 15 dollars.

Autrefois, à la fin de la dégustation, les agences offraient un bon repas aux chroniqueurs, dans un restaurant de qualité. C’était une façon de les remercier de s’être déplacés, d’espérer qu’ils écrivent une chronique, qu’elles ne payaient jamais, et de ne pas les laisser prendre leur voiture le ventre vide et avec de l’alcool dans le corps.

Aujourd’hui, certaines agences coupent dans les dépenses médias et n’offrent, plus souvent qu’autrement, qu'une collation légère. Au moins les chroniqueurs ne pourront plus dire qu’ils sont traités comme des pique-assiettes, il n’y a rien dans l’assiette.
 
Si le chroniqueur accepte d’écrire une chronique, cela va lui prendre 3, 5, 10 heures de travail, ajoutées au transport et au temps qu’il aura passés dans la dégustation, 5 heures de plus, et ses frais de stationnement; cela revient cher de produire une chronique.

Ces agences, qui s’en tirent avec la seule dépense de quelques fonds de verre de vin, sont mortes de rire.
 
Si les chroniqueurs boudent les dégustations chez les agents de vins, la solution la moins chère et la plus équitable, c’est d’envoyer des échantillons aux chroniqueurs, qui vont les déguster, évaluer leur intérêt, et écrire tranquillement leur chronique dans le confort de leur foyer.
 
Il est vrai qu’il y a des agences qui ont décidé de réduire les frais de ce côté également. Elles prétendent se rendre chez les chroniqueurs avec des bouteilles, parfois ouvertes, leur faire goûter un fond de verre, et repartir avec les bouteilles vers un autre chroniqueur ou restaurateur. L’imagination des agences pour sauver de l’argent n’a pas de limites, mais elles se tirent dans le pied, quant à la visibilité escomptée.
 
Je vous invite à lire ces commentaires d'Alexandre Taillefer, alors que le comédien Marc Labrèche le reçoit en entrevue, dans le journal La Presse du samedi 15 octobre 2016:
 
Marc Labrèche : «Parle-moi de ton rôle de chroniqueur dans les pages de Voir…»
 
Alexandre Taillefer : «Je parle d’un point de vue citoyen et j’essaie d’aborder des sujets qui ne sont pas simples. C’est très compliqué d’écrire une chronique. Je ne suis pas capable d’écrire ça en 35 minutes. Ça peut me prendre jusqu’à 20 heures de réflexion sur un sujet et il se peut que je scrappe tout à la dernière minute. Écrire une chronique une fois par mois, ce n’est pas suffisant pour creuser tous les volets d’une question, mais c’est mieux qu’une clip dans le journal ou à la télé. Je pourrais rester assis dans mon fauteuil, mais je me dis que si je veux changer la société, je peux militer et écrire.»
 
Samy Rabbat

mardi, 15 novembre 2016 13:08

L'estampe de la recommandation de qualité

Il y a 2000 ans, Jésus Christ avait 12 apôtres autour de lui. Aujourd'hui, nous sommes trois milliards de chrétiens dans le monde entier.

Jésus avait su s'entourer d'un conseil des sages, pour propager les bonnes nouvelles. Nous, en 2016, nous continuons à le faire sans même nous en rendre compte, par les recommandations que nous faisons chaque jour dans notre entourage.

Je me suis servi de l'exemple de Jésus Christ, car j'ai évolué dans cet esprit du partage et du soin donné à la qualité de nos relations, tant humaines que professionnelles.

Aujourd'hui, chacun de vous avez une multitude de personnes-ressources autour de vous, toujours prêtes à vous aider, à vous dépanner et à vous diriger vers d'autres directions.

Pour ma part, je suis entouré d'un conseil de personnes-ressources, qui est en quelque sorte un comité virtuel de référence. Avant de recommander une personne ou une entreprise, je m'assure que la personne qui aura mon contact sera bien renseignée, bien servie, et que les parties seront satisfaites l'une de l'autre.

Il y a une grande différence entre la référence et la recommandation.

La référence est donnée en général, sans implication émotionnelle de la personne qui donne l'information.

La recommandation est faite avec beaucoup plus de liens émotionnels et professionnels. La recommandation est de qualité, une sorte d'estampe de garantie de satisfaction.

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Pour ma part, les recommandations que je fais dans le cadre de ma vie personnelle et professionnelle ont ce sceau de qualité dans ma parole et dans les suivis avec les personnes à qui je les donne.

Une bonne réputation et une crédibilité prennent des années à se forger et quelques secondes à les démolir ou à les écorcher.

La morale est qu'il faut sans cesse être en alerte, en ne baissant jamais les bras, afin d'être toujours prêt à s'aider soi-même et son prochain, dans la mesure du possible.

Samy Rabbat

Diane Trudel m’a invité dans son studio, afin d’en connaître un peu plus sur ma vie personnelle et professionnelle.

Voici l’entrevue

Nicolas Galy, fils de vigneron depuis 4 générations dans le Languedoc-Roussillon à Perpignan, est un nouveau joueur dans le décor vinicole du Québec et du Canada.

Il a fait ses classes en Europe, dans le vignoble familial (Domaine Galy) jusqu’à ses 18 ans, aux côtés de son grand-père Jo Galy et de son père Christian Galy, ainsi qu'a travers différentes expériences viticoles en Espagne (Madrid) et en Argentine (Mendoza), puis dans la puissante industrie des spiritueux avec DIAGEO en Irlande et en Espagne, pour finalement aboutir au Québec.

samy Nicolas Galy
En arrivant au Québec, il y a presque quatre ans, il a parcouru le chemin du combattant en travaillant comme cuisinier dans un restaurant de l'ouest de Montréal, puis chez l'Oréal Canada en tant que directeur national et de fil en aiguille, il s’est retrouvé directeur commercial pour tout le Canada, ayant comme patron direct nul autre que GÉRARD BERTRAND.

Fervent défenseur du biodynamisme, Nicolas Galy, et ne pas confondre avec Nicolas Joly, parle avec ferveur du travail de la vigne. Autant il est passionné pour ce travail de la terre, autant il l’est pour la pêche à la mouche depuis son enfance, que pour le rugby, qu'il a pratiqué au niveau national avec l'équipe de rugby de Perpignan, l'USAP.

Nicolas parle avec cet accent du Sud de la France qui chante et qui est si mélodieux à entendre. Je remercie Gino Mourin, du Restaurant Le Sinclair, de me l’avoir présenté.

Les vins de Gérard Bertrand sont dorénavant représentés au Québec par l’agence de vins Glazer Canada.

LES LIENS :

Roger Huet avec ses chroniques sur Gérard Bertrand :
1. Le souper mystique
2. Trois révélations de Gérard Bertrand
3. Entrevue avec Gérard Bertrand
4. Chroniques littéraires du printemps
5. Le Rendez-vous vinicole de 2014 de Charton-Hobbs
6. Gérard Bertrand chantre du Roussillon

Nicolas Galy
Tél.: 514 882 7848
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Gérard Bertrand
L’art de vivre les vins du Sud

Gino Mourin
Le Sinclair Restaurant

Samy Rabbat

J'ai eu le privilège de présenter Guillaume Blisson, Directeur des ventes du Canada & Œnologue pour le groupe Gabriel Meffre à Sylvain Haut, du Domaine des Salamandres.

Guillaume a pu ainsi goûter aux produits du Domaine des Salamandres:

1. Le classique Poiré de glace
2. L'édition limitée Poiré de glace
3. La cuvée Tabarnak Poiré de glace

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Durant la dégustation, j'ai expliqué à Guillaume Blisson que la Cuvée Tabarnak avait été acceptée au point vue du produit (dégustation), ensuite la SAQ a approuvé l'étiquette, passé une commande de Poiré de glace Cuvée Tabarnak et une fois à l'entrepôt, quelqu'un n'a pas aimé le nom de la Cuvée.

Après quoi Sylvain nous raconta qu'il est entré dans une succursale et qu'il aperçut une bouteille de vin portant le nom de Fat Bastard... «Tabarnak, comment ça la SAQ a accepté ce nom de vin et qu'elle a refusé le nom de mon produit?»

Guillaume lui répondit qu'il représentait ce vin, et Sylvain s’exclama: «Hein, c’est toé qui représente Fat Bastard? Ah ben Tabarnak!», et nous nous sommes mis à rire tous les trois à gorge déployée.

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De gauche à droite: Guillaume Blisson, Directeur des ventes du Canada & Oenologue pour le groupe Gabriel Meffre et Sylvain Haut, du Domaine des Salamandres.

Inutile de dire que Guillaume promit à son nouvel ami de le visiter à Hemmingford. Je rigole encore de cette situation inusitée, qui a eu lieu au salon Je t'aime en chocolat, la semaine dernière.

Les liens utiles:

Groupe Gabriel Meffre

Domaine des Salamandres

Samy Rabbat