jeudi 18 juillet 2024
Les Japonaises ont aussi leur place derrière le comptoir de sushis

Les Japonaises ont aussi leur place derrière le comptoir de sushis

Les femmes ont les mains chaudes, leur goût est altéré pendant les règles et elles ne peuvent pas travailler de longues heures, affirment ceux au Japon pour qui l’art de confectionner des sushis serait réservé aux hommes.

Mais un nombre croissant de Japonaises veulent tordre le cou à ces vieux mythes et se forment dans les restaurants et établissements les plus prestigieux du pays pour devenir maître sushi.

Mizuho Iwai, 33 ans, est apprentie chez Onodera, restaurant haut de gamme du quartier de Ginza, aux rues en damier bordées d’étincelantes boutiques de marques de luxe du monde entier, et qui abrite nombre de tables de sushi parmi les mieux cotées de la planète.

Dans un secteur où les femmes sont clairement minoritaires, Mme Iwai est consciente d’être une anomalie. « Mais c’est pourquoi je voulais aller à l’encontre du statu quo », dit-elle à l’AFP. « Je me suis dit : “C’est ma mission” ».

Chez Onodera, elle n’est pas totalement seule : il y avait avec elle une jeune fille parmi les dix apprentis avant la fermeture temporaire du restaurant en avril en raison de la pandémie de coronavirus. Mais la dizaine de cuisiniers du restaurant sont tous des hommes.

Lire l'article complet: La Presse du 8 avril 2020