lundi 15 juillet 2024
Affichage commercial: «On l’a répété au ministre, donnez le temps aux entreprises de se conformer.»

Affichage commercial: «On l’a répété au ministre, donnez le temps aux entreprises de se conformer.»

NOTE DE L'ÉDITEUR
Nous voulons bien croire que la loi c'est la loi, néanmoins celle-ci a été écrite par des humains, et non l'intelligence artificielle. Au final, peut-être que cette dernière aurait dû se faire à la place de ces personnes qui ne sont pas sur le terrain pour proposer des dates butoires aussi serrées.

 

Juin 2025, c’est dans un an à peine ; un délai très court, surtout si on y inclut l’été, où les affaires roulent au ralenti, estime Michel Rochette, président pour le Québec du Conseil canadien du commerce de détail, qui a réagi aux nouvelles exigences en matière d’affichage.

« C’est quelques mois à peine pour faire des changements qui, dans certains cas, vont toucher des dizaines et des dizaines de commerçants, dit-il. Pour certaines bannières, c’est énorme comme changement. »

Le règlement, qui vise à lutter contre l’effritement du français en matière d’affichage commercial, exige que le français figure de façon « nettement prédominante » sur la devanture d'un commerce. Concrètement, il devra désormais y avoir deux fois plus de français sur la superficie, s’il y a aussi une autre langue. On ne se contentera plus d’un petit « les cafés » devant un nom dans une langue étrangère beaucoup plus en évidence.

Le Conseil canadien du commerce de détail avait demandé plus de temps pour permettre aux entreprises de procéder à des changements qui sont parfois plus compliqués qu’il n’y paraît. « On l’a répété au ministre », dit Michel Rochette, qui précise avoir porté ce message sur toutes les tribunes : « donnez le temps aux entreprises de se conformer ».

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