Louis Tavernel Maire de Beaucaire, donne son nom au Domaine de Tavernel en 1835. Cent-cinquante ans plus tard Pierre Amphoux, avec l’aide de sa fille Denise Compagne l’achète et le convertit à l’agriculture biologique sous l’égide de l’Association Nature et Progrès et d’ECOCERT.

Le vin vedette du Domaine Tavernel est le  Pont Neuf, Vin de Pays Du Gard 2013, un vin bio, 40% Merlot, 25% Marselan, 10% Caladoc, 10% Cabernet Sauvignon et 15% Syrah, 13,5° d’alcool.

Le Caladoc est un cépage hybride créé en 1958 à l’Université de Montpellier, par le croisement du Grenache et du Malbec. Le Marselan est un autre cépage hybride obtenu à la même université en 1961, par le croisement du Grenache avec du Cabernet Sauvignon.

Le Pont Neuf est classé Vin de Pays car il contient du Merlot et du Cabernet Sauvignon qui ne sont pas autorisés pour les AOC en Costières-de-Nîmes.

Le  Pont Neuf dévoile une robe rouge rubis d’une certaine intensité. Un nez riche en fleurs d’aubépine, en parfums de griottes, de framboise et de fraise, avec un complément de réglisse.

Ample en bouche, avec des tanins veloutés et ronds. Une belle matière fruitée, beaucoup de fraîcheur.  Une finale assez longue, bien structurée, pleine de fruits et une acidité qui donne envie de prendre une autre gorgée, et un autre verre.

Le Pont Neuf appelle les viandes rouges : bœuf, sanglier, cerf. C’est le parfait compagnon des fromages goûteux et vieillis comme le Manchego espagnol, le Comté du Jura et les très vieux Cheddars.
On doit le servir autour de 17° C. C’est un vin à boire jeune.

Le Pont Neuf, Vin de Pays Du Gard 2013 bio, est disponible à la SAQ, code: 00896233 Prix 16,50 $

Liens :

Domaine de Tavernel
Association Nature et Progrès


Représentés au Québec par:
Sélections Œno
Roch Bissonnette
Président
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Noël Fourcroy
Directeur des ventes
Tel. 514 769-1990
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Le Château Pesquié se trouve au pied du Mont Ventoux. La tradition vinicole de la région est très ancienne. 

Le mot "pesquié" du latin pescarium s'applique en Provençal au vivier et au bassin. La grande bastide est en effet construite au carrefour de deux sources captées dans des canalisations souterraines en pierre taillée de l'époque romaine, qui viennent se croiser sous le Château. On compte aussi une quinzaine de fontaines dans les jardins. On a découvert au cœur de l’Appellation Côtes du Ventoux un atelier de potier et des poteries vinaires de l’époque Romaine datant de l’an 30 av. J.C.

Les Papes d’Avignon ont joué un rôle primordial dans le développement du vignoble au Quatorzième siècle.
 
Le Château de Pesquié  est passé entre les mains des Comtes de Mormoiron, des Marquis de Reilhanette et des Seigneurs de Maubec. Il a pris sa physionomie actuelle vers les années 1745, avec un style de bastide Provençale. René Bastide et sa femme Odette l’ont acheté en 1970 à un descendant de l’écrivain provençal, Alphonse Daudet.

L’AOC Côtes du Ventoux créée en 1973 a été le commencement d'une orientation qualitative de la production vinicole régionale. Les Bastide se sont attachés tout d’abord à la restructuration de leur vignoble. Au milieu des années 1980 ils ont été rejoints par leur fille Édith et leur gendre Paul Chaudière. Le raisin produit au domaine était vendu à la Coopérative locale mais en 1990 le chai a été rebâti et rééquipé pour produire ses propres vins sous le label Château Pesquié. La relève a été assurée en 2003 avec l’entrée d’Alexandre et  Frédéric Chaudière qui ont rejoint leurs parents et leurs grands-parents.

À cheval entre les Alpes et la Méditerranée, le vignoble du Château Pesquié est assis sur des coteaux de graves argilo-calcaires situés à une altitude moyenne de 350 mètres au-dessus de la mer.

On y cultive une dizaine de cépages. Les deux principaux étant le Grenache, qui couvre 40% de la  surface et la Syrah, qui représente 30% de l’encépagement. Les autres cépages sont le Cinsault, le Carignan, le Mourvèdre, la Roussanne, le Viognier, la Clairette, et le Chardonnay.

Animé par le souci d'une agriculture durable, Paul Chaudière a orienté le domaine vers l’agriculture raisonnée en 1985. Aujourd’hui le domaine, est passé en agriculture biologique et a reçu la certification d’Ecocert.

J’ai été charmé par le Château Pesquié Viognier 2012, 13° d’alcool.

La vendange démarre à l’aube pour rentrer le raisin avant les chaleurs du matin. Elle est immédiatement foulée et mise en cuve inox à basse température pendant 12 heures pour une macération pelliculaire. Pressurage et débourbage, fermentation alcoolique  mais pas de fermentation malolactique. Élevage en cuve inox, mise en bouteille au domaine.

Belle robe jaune dorée, avec un disque argenté. Des arômes de fleur d’oranger et de chèvrefeuille, de citron vert, de pamplemousse, de pêche blanche, et de cire d’abeille. Une bouche ample, très fraîche, avec une belle harmonie entre l’acidité et l’alcool et une finale élégante et gourmande.
Un vin parfait pour accompagner les huitres, les fruits de mer, et les poissons gras, mais aussi avec une bonne choucroute. Il s’accorde très bien avec les fromages de chèvre et avec les desserts aux fruits.  À servir autour de 9° C.

Ce millésime 2012 peut se conserver en cave jusqu’en 2017.

Le Château Pesquié Viognier 2012 est disponible à la SAQ, code 10257441 Prix 20,55 $. 

Liens:

http://www.chateaupesquie.com
Représentés au Québec par:
Sélections Œno
Roch Bissonnette
Président
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Noël Fourcroy
Directeur des ventes
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André Dagenais
Représentant
(514) 769-1990
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Dans le Sud-ouest de la France, aux contreforts du Massif Central, il y a une région dont la beauté est à couper le souffle, c’est Marcillac.

Région vallonnée, avec des cirques viticoles étonnants. Sur ses pentes abruptes naturellement rougies par l’oxyde de fer on y cultive un cépage qu’on appelle justement le «Fer Servadou» ou le «Mansois». Les pentes sont ingrates et les viticulteurs sont obligés de construire des terrasses ou des balcons pour loger leurs vignes. À une altitude moyenne de 450 mètres, les hivers sont froids et les étés chauds et secs.

Les vins de «Mansois» de couleur violine, ont abreuvé au Moyen-âge, les pèlerins qui se dirigeaient vers Saint-Jacques de Compostelle.

J’ai beaucoup aimé le Marcillac Mansois 2012, Appellation Marcillac, 12,5° d’alcool produit pour Lionel Osmin et Cie.

Lionel Osmin est un fils du Sud-ouest, amoureux de sa région, de ses vins et de ses cépages. Avec quelques compagnons tout aussi emballés que lui il a voulu faire connaître les terroirs uniques et les vins étonnants que produit le Sud-ouest et ils ont fondé une maison de négoce. Lui seul est capable de déceler les trésors  les plus cachés dans les caves des vignerons et de nous les apporter jusqu’à notre table pour nous faire aimer sa région.

Ce Marcillac Mansois 2012, vient d’un terroir perdu dans les montagnes. Les sols contiennent beaucoup d’oxyde de fer que les gens du pays appellent des « rougiers ». Tout le travail de la vigne, se fait à la main. Ensuite la vinification est traditionnelle,  avec des extractions douces. La fermentation alcoolique est à température contrôlée, avec une macération qui peut durer 18 jours. L’élevage de 10 mois se fait entièrement en cuves inox pour préserver les arômes variétaux.

Robe couleur violine avec un disque presque bleuté. Arômes de cassis, de fraise de framboise, de chocolat, un soupçon de réglisse et de violette, une touche de pivoine rouge et la présence d’épices. Ample en bouche avec une acidité délicieuse qui se fond avec les tanins et l’alcool, une structure souple, moyennement complexe mais très gourmande. Une belle matière fruitée qui se termine dans une finale fraiche et joyeuse.

Ce vin est le compagnon idéal des fromages,du rôti d’agneau, du petit gibier : poularde, caille, oie.

Il faut le servir assez frais, autour de 15°C et doit se boire jeune, il ne doit pas dépasser trois ans en cave.

Le Marcillac Mansois 2012 est disponible à la SAQ, code 11154558.  Prix 17,30 $

Liens :

Lionel Osmin et Cie.


Représenté au Québec par :
Le Marchand de vin

La distillerie Buffalo Trace est la plus ancienne distillerie des États-Unis travaillant en continu. Son histoire remonte à la conquête de l’Ouest.

Quand les bisons tonnaient dans leur marche à travers les États Unis, ils sculptaient des sentiers dans le désert auxquels on a donné  le nom des traces. Très vite ces traces ont été suivies par des aventuriers et des pionniers qui se rendaient vers l'ouest. Un de ces sentiers, appelé Great Buffalo Trace conduisait aux abords escarpés de ce qu'on appelle aujourd’hui la rivière Kentucky. Des millions de bisons avaient trouvé un passage vers la rivière dans leur marche vers les Grandes Prairies.

La migration de ces troupeaux a laissé une  vaste clairière rugueuse qui allait devenir pour les pionniers, un des passages obligés vers l’ouest. L’eau claire et les terres propices à la culture céréalière ont arrêté de nombreux fermiers qui marchaient à la suite de George Rogers Clark et de Daniel Boone, pour se trouver un destin. Ils s’y sont établis. C’était il y a de 230 ans.

Ces fermiers d’origine écossaise et irlandaise, avaient grande soif de Bourbon. La première distillerie s’est installée en 1787 dans l’arrière-boutique du magasin général. Huit ans plus tard il y avait 800 distilleries licenciées au Kentucky et en 1810 on en comptait 2000.

Concentrons-nous sur le site de l'actuel Buffalo Trace. En 1857 il y a une distillerie moderne équipée de machines à vapeur pour la production d’un Bourbon de qualité qui expédie des grandes quantités à la Nouvelle Orléans.

Edmund Haynes Taylor l’achète en 1870, investit une " petite fortune " et la rebaptise " OFC " - Old Fire Copper. Huit ans plus tard elle passe aux mains du groupe de George T Stagg qui achète des grandes terres pour produire son propre grain et la distillerie prend son nom. 

L’arrivée du chemin de fer donne un grand essor au marché du whiskey.

En 1916 on équipe la distillerie pour soutenir l'effort de guerre.
Peu de temps après la fin de la Première Guerre mondiale arrive la Prohibition, la distillerie est si importante qu’elle est une des quatre seules qui obtiennent un permis pour distillation à des fins médicales aux États-Unis. Vingt-six États autorisent la vente de whiskey médicinal, à raison d’une pinte par malade à tous les 10 jours. Les malades qui se soignent au Bourbon sont si nombreux que la distillerie de George T Stagg réussit à passer à travers les années de prohibition sans coup férir. Arrive la Seconde Guerre Mondiale et les armées ont encore besoin de grandes quantités de whiskey pour remonter le moral des troupes. La George T Stagg répond présent dans un élan patriotique. L’expansion se poursuit après la guerre.

Pour marquer son entrée au Vingt-et-unième siècle, la distillerie George T. Stagg prend le nom de Buffalo Trace en juin 1999 et présente son Bourbon phare, le Buffalo Trace Kentucky Straight Bourbon Whiskey deux mois plus tard.

Son prestige est immense.  Le domaine de Buffalo Trace comprend 50 hectares de terres fertiles et 114 bâtiments. La Buffalo Trace a remporté plus des prix internationaux qu’aucune autre en Amérique du Nord et a été désignée sept fois «Distillerie de l'année», depuis 2000.

À quoi goûte le Buffalo Trace Kentucky Straight Bourbon Whiskey?

Rappelons tout d’abord que le Whiskey américain prend un e pour le différencier de son homologue écossais.


Le Buffalo Trace Kentucky Straight Bourbon Whiskey titre 45° d’alcool, il contient au moins 51 % de maïs, plus  du seigle et de l'orge. C’est un whiskey qui n’est pas fait en une seule barrique mais c’est un assemblage fait avec des petits lots de 25 à 30 barils, ce qui lui donne un fini parfaitement soyeux.
La bouteille est ergonomique, avec son goulot courbé, qui facilite le versement. L’étiquette rappelle un parchemin déchiré.

Il n’y a aucune mention d’âge mais d’après sa finesse il a dû vieillir en barriques de chêne américain, neuves et carbonisées de l’intérieur, pendant au moins 8 ans.

Magnifique couleur or ambré. Lorsqu’on tourne le liquide dans le verre on peut remarquer qu’il laisse des larmes sur la paroi. 

Arômes complexes de vanille, de chêne, de mélasse, de caramel, de coriandre, de cannelle et de cardamone; de la menthe fraîche et un peu de poivre à la fin.

En bouche il est soyeux, marqué par le chêne, mais où le seigle apporte profondeur et une touche d'amertume. Il est d’une complexité incroyable, il goûte le sucre brun, la pomme caramélisée, les raisins secs, le bois grillé, la vanille, le maïs, la réglisse; il a des notes miellées et poivrées, et un petit goût de menthe et de pelure d’orange confite. La finale est longue et épicée.

C’est définitivement un whiskey masculin, qui vous réchauffe sans vous brûler, car il a une onctuosité remarquable. Un grand Bourbon, qui ne fait pas de compromis.

Le Buffalo Trace Kentucky Straight Bourbon Whiskey est disponible à la SAQ, code 10263891 Prix 43,00$

Liens:

Buffalo Trace Distillery


Représenté au Québec par:
Société Commerciale Clément internationale
www.societeclement.com
Lucien Davalan
Vice-président au développement. 
1-450 641-4520 poste 2506 
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L’archipel des Canaries, territoire espagnol de l’Océan Atlantique, se trouve à seulement 115 kilomètres des côtes africaines en face du Désert du Sahara Occidental, qui le bombarde de ses tempêtes de sable.

 

Il est  formé de sept d’îles volcaniques principales et d’une infinité d’îlots. Les vents Alizées qui viennent du nord le balayent constamment et règlent son hydrographie et son agriculture. On en dénombre deux : Les Alizées inférieurs qui soufflent à 1500 mètres au-dessus de la mer sont frais et humides. Les Alizées supérieurs qui soufflent au-dessus de 1500 mètres sont chauds et humides. Ces deux courants créent une inversion thermique qui génère une mer de nuages sur les versants orientés face aux vents dominants. Cette mer de nuages atténue les rayons de soleil qui pénètrent jusqu’au sol; elle empêche aussi l’humidité de s’évaporer et provoque des précipitations horizontales qui fertilisent le sol. Dans les versants sud où il n’y a pas de mer de nuages, les sols sont secs et chauds.

En conséquence sur un côté des Canaries les sols sont très fertiles et produisent des pommes de terre, des céréales et des tomates en abondance. On y cultive aussi la vigne. La production annuelle de vin atteint aujourd’hui 4,5 millions de litres. Les sols volcaniques préviennent l’infestation du phylloxéra et les vignes peuvent être plantées franches de pied, sans porte-greffe.

Le vignoble canarien occupe environ 10% de la surface cultivable. On y trouve une centaine de cépages dont certains sont en voie d’extinction. Les principaux cépages des Îles Canaries sont : 

Pour les blancs

• Le Gual ou Bual
• La Malvasía
• Le Verdello
• Le Vijariego
• Le Listán blanco appelé aussi Palomino
• La Moscatel
• Le Bastardo blanco
• La Forastera blanca appelée aussi Gomera
• Le Marmajuelo
• Le Pedro Jiménez
• Le Torrontés

Pour les rouges

• Le Baboso
• Le Listán negro
• La  Moscatel negra
• La Malvasía rosada
• La Negramoll
• Le Bastardo negro
• La Tintilla 
• Le Vijariego negro

Les méthodes de culture de la vigne se sont adaptées à chaque île et à chaque sol, quelques-unes sont spécifiques de ces îles. Par exemple les «parrales bajos» laissent pousser la vigne librement au ras du sol. Au moment de la récolte les vignerons soulèvent les sarments à 70 cm au moyen de bâtons. Après avoir récolté le raisin ils les remettent sur le sol.  À Tenerife, dans la Vallée de la Orotava ils tressent les branches de la plante et font des longues cordes dont certaines arrivent parfois jusqu’à 15 mètres. Par endroits ils placent ces cordons sur des fourches surélevées et peuvent même les déplacer en cours d’élevage jusqu’à 45 degrés.

Dans d’autres régions ils cultivent la vigne en pergolas. Les sarments sont maintenus élevés sur des structures métalliques à une hauteur de 2 mètres et comme les terrains sont fertiles ils cultivent des pommes de terre sur le sol dégagé. Dans les zones de montagne soumises aux vents forts ils cultivent la vigne en gobelet et on remarque maintenant de plus en plus le système de palissage. Sur l’Île de Lanzarote les paysans percent des trous dans la lave qui peuvent atteindre 5 mètres, où la vigne va trouver un terreau fertile. Avec la matière qu’ils ont extraite pour faire ces trous coniques ils font des murets circulaires pour protéger leurs vignes des vents forts qui soufflent sur l’île.

L’activité vinicole a été importante aux Iles Canaries depuis le 16e siècle car elles étaient avantageusement placées pour le ravitaillement des bateaux. L’Espagne, le Portugal, l’Angleterre, la France et les Pays-Bas se livraient alors à une course effrénée pour la découverte et la conquête du monde. Elle a connu un déclin avec l’arrivée de la marine à vapeur qui raccourcissait notablement  le temps des voyages et permettait aux bateaux de traverser l’océan sans escale. Depuis les années 80, les producteurs ont pris conscience de la nécessité de produire des vins qualitatifs et les Îles Canaries jouent à nouveau un rôle important dans la production vinicole espagnole.

Il y a 11 appellations protégées appelées Denominaciones de Origen ou D.O. Voici la liste: 

1. Abona
2. El Hierro
3. Gran Canaria
4. La Gomera
5. La Palma
6. Lanzarote
7. Tacoronte-Acentejo
8. Valle de Güímar
9. Valle de La Orotava
10. Ycoden-Daute-Isora 
11. Vino de Calidad de las Islas Canarias

Les vins des Canaries sont des vins intéressants, typés à cause de ses sols volcaniques et des cépages qui s’y sont acclimatés et qui ont muté. Les parfums et les saveurs, de beaucoup de cépages,  ne correspondent plus à ceux de leurs homologues métropolitains, quand ils existent. En général ce sont des vins qu’on doit boire jeunes, et qu’on doit boire frais, pour les blancs autour de 5°C et pour les rouges à environ de 14°C.

J’ai eu l’occasion de déguster six vins :

Le premier c’est l’Arautava, 2013, Tinto Tradicional D.O. Valle de la Orotava, 100% Listán Negro, 13° d’alcool. Produit par Bodegas El Penitente sur la Côte Nord de l’Ile de Tenerife.

Vignoble de vieilles vignes d’une cinquantaine d’années, cultivées à 400 mètres d’altitude en sarments tressés. La cueillette du raisin est effectuée à la main. Fermentation alcoolique et malolactique en cuve inox.  Élevage en fûts de chêne français et américain.
Robe rouge cerise avec des reflets violets. Des arômes de fruits rouges : framboise et fraise des bois, un peu de cacao et de tabac, un soupçon de cannelle, et de poivre noir. En bouche une belle matière fruitée, assez onctueux et minéral, une finale fraiche.
Un vin qui s’accorde bien avec des viandes froides, et particulièrement avec le jambon sec, les fromages à pâte ferme, les risottos, les pâtes italiennes et les viandes mijotées dans une sauce aux champignons. Il faut le servir frais, autour de 14°C. 

Ce vin doit être consommé jeune et ne devra pas dépasser 4 ans de la date de son millésime.
Lien: http://www.bodegaselpenitente.es


 Le deuxième vin c’est le Frontos tinto D.O. Abona, produit par  Bodega Frontos qui possède le vignoble  Los Frontones dans la région d’Abona. Il se trouve à 1.700 m d’altitude dans la partie sud de Tenerife et c’est un des plus hauts d’Europe. Le terrain est caillouteux et le climat est marqué par des écarts de température importants entre le jour et la nuit. La vigne a besoin d’être arrosée par goute à goute. 

La cave est creusée dans la pierre ponce, en profitant de la géologie souterraine locale qui offre des conditions idéales d'humidité et de température.
Frontos tinto D.O. Abona, non millésimé est un Assemblage 70% Syrah et 30% Listan, 13° d’alcool.

Les vignes sont plantées sur un système de treillis et taillées en cordon de Royat. La récolte est effectuée manuellement. La vinification se fait par fermentation alcoolique en cuves inox et malolactique en barriques de chêne.  Élevage pendant 3 mois en fûts de chêne français et américain.

Robe rouge assez foncé. Bouquet délicat de fruits rouges murs : fraise et surtout framboise, un peu de poivre et des notes balsamiques. Bouche puissante, très  fraîche avec une bonne harmonie entre les tanins, l’acidité et l’alcool, une matière fruitée onctueuse et agréable.

Un vin honnête pour accompagner les grillades, les pâtes et les fromages tels que le camembert ou le brie. Il faut le servir autour de 16° C. et le boire jeune.
Lien: www.tierradefrontos.com


Le troisième vin c’est le Tajinaste Tinto Roble, 2012 D.O.P. Vino de Calidad de las Islas Canarias, 100% Listan Negro, 13,5° d’alcool

Le raisin provient de vieilles vignes qui se trouvent à 600 mètres d’altitude  dans la Vallée de l’Orotava, sur l’Ile de Tenerife. La moitié des vignes sont cultivées en torsades et le reste en treillis, lesquels sont taillés en utilisant la technique de cordon de Royat.

La récolte est effectuée manuellement et placée dans des  cagettes pour s’assurer que le raisin arrive en cave en excellente condition. Macération à froid, fermentation alcoolique en cuves inox et fermentation malolactique à 70 % en cuves inox et le reste en fûts de chêne.  Élevage de sept mois dont deux en fûts de chêne français et cinq en chêne américain.

Robe rouge grenat limpide. Des arômes de fruits rouges avec prédominance de la framboise et de fruits noirs également : cerise et bleuet. On perçoit aussi des épices, de la vanille, de la réglisse, de la menthe, du chocolat et une minéralité marquée. En bouche c’est un vin viril qui offre des tanins intenses mais ronds, une jolie fraicheur, les fruits qui reviennent agréablement avec une certaine élégance. 

Ce vin s’accorde parfaitement avec un plateau de viandes froides, avec un plateau de fromages également, bon compagnon pour les viandes rouges, mais aussi pour la volaille lorsqu’elle est dorée au four. Il faut le servir assez frais, autour de 15ºC et le boire jeune.

Le quatrième vin que j’ai dégusté vient aussi de la maison Bodegas Tajinaste, et c’est le Tajinaste blanco afrutado, D.O.P. Vino de Calidad de las Islas Canarias 2013, 95% Listan blanco et 5% Moscatel, 12° d’alcool.

Les vignes sont cultivées sur les pentes du Teide, à 400 m d’altitude au-dessus de la mer avec la technique des sarments tressés. Cueillette manuelle, macération pré-fermentaire à froid, fermentation alcoolique en cuves inox pendant 9 jours, qu’on interrompt en baissant la température pour conserver une partie des sucres résiduels,

Robe jaune clair avec des reflets verts. Des parfums intenses de fruits exotiques : Ananas, maracuja, fruit de la passion, chirimoya, et papaye. Un deuxième nez nous apporte des notes d’agrumes, de menthe fraiche, de figue blanche et de pêche. La bouche est ample, douce sans être miellée et très fraiche. L’acidité fait ici des merveilles avec l’alcool, le sucre et les arômes de fruits. Une finale longue, tout à fait plaisante.

C’est le vin idéal des hors d’œuvres, du foie gras, des pâtés fermiers, il accompagne agréablement un plat de palourdes et de moules, et il est sublime avec des sushis.

Il a été conçu pour être bu jeune. Il ne faut pas le garder plus de deux ans à partir de son millésime.
Lien:  www.tajinaste.net

Le cinquième vin c’est le Viñatigo Marmajuelo 2013 D.O. Ycoden-Daute-Isora, 100% Marmajuelo, 13º d’alcool.

Le Marmajuelo est le premier cépage blanc qui a été introduit dans l’Ile de Grande Canarie vers 1402. Il n’existe aujourd’hui qu’aux Canaries.

Difficile de culture, on le retrouve principalement dans des vins d’assemblage. Ce mono-cépage Marmajuelo de Bodegas Viñatigo est donc une rareté que l’on doit savourer lentement.
Il s’agit de vieilles vignes plantées en treillis et parfois même en bajo parral canarien où les sarments sont soutenus à hauteur de 70 cm. par des pieux.  Le terroir est sablonneux et se trouve à 200 m au-dessus de la mer.

Fermentation alcoolique uniquement, en cuves inox.

Robe jaune paille brillante. Poussé par son caractère variétal ce vin offre des arômes intenses de fruits tropicaux: de fruit de la passion, maracuja, ananas et figues blanches.
Il est apprécié pour sa haute teneur acide. Puissant et intense en bouche, avec une texture onctueuse, et une belle harmonie entre son acidité marquée et l’alcool. Une finale persistante d’une grande élégance. 

Compagnon idéal des huitres et des fruits de mer, excellent avec la volaille, et les fromages de chèvre. Il faut le servir autour de 8º C.  On doit le boire jeune, dans les deux ans du millésime.

Le dernier vin que j’ai dégusté c’est le Viñatigo Tintilla 2012, D.O. Ycoden-Daute-Isora, 100% Tintilla, 14º d’alcool.

Les vignes sont cultivées en treillis. Le raisin est cueilli manuellement à maturité. Macération pré-fermentaire à froid, fermentation alcoolique à température contrôlée, élevage en fûts de chêne français pendant 18 mois.

Robe rouge grenat intense. Bouquet aromatique complexe avec des fruits noirs, myrtille, cerise, prune; on perçoit du chocolat également, un peu de tabac, des champignons, de la cardamone, un soupçon de cannelle, une touche de poivre noir.

En bouche c’est un vin puissant, bien structuré, doté d’une belle acidité, des tanins riches, le goût de fruits qui revient et un peu de minéralité. Une finale très charmeuse.

C’est un vin de gastronomie, pour accompagner les viandes rouges, parfait avec les grillades, délicieux avec le grand gibier.  Il est excellent également avec l’agneau, et avec la volaille qui provient de la chasse : pintade, faisan, cailles, oies. Parfait avec un plateau de fromages.
 
Je recommande de le servir à une température de 16° C. Il est prêt à boire mais peut aussi se conserver en cave pendant 7 ans.
Lien: www.vinatigo.com .



Pour renseignements et importations privées:
Alec Dorsaint-Pierre
Directeur aux Exportations
Harfang Exclusive, S.L
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Tel : +1 (514) 316-8476
Cell: +34 697 512 747
http://www.harfangexclusive.com

Le domaine de  Gaià a été fondé en 1994 par Léon Karatsalos et Yiannis Paraskevopoulos tous deux ingénieurs agronomes diplômés de l’Université de Thessalonique.

Ce dernier est aussi  docteur en œnologie de l’Université de Bordeaux. En 1996 s’est joint à eux Christina Legaki, bien connue dans le domaine de la finance, qui a permis à la jeune société d’entamer son expansion sur des bases solides. Ils ont des vignobles et  deux plantes de vinification dans la Péninsule du Péloponnèse, à Santorini et à  Koutsi dans la région de Némée. Leur objectif c’est de produire des vins de caractère, en employant des cépages autochtones et des techniques modernes. Très vite, plusieurs de leurs vins ont obtenu une reconnaissance internationale. En 2000, ils ont produit l’Agiorgitiko de Gaia, le chaînon manquant de leur collection de vins d’Agiorgitiko.

C’est un vin intermédiaire entre le Notios rouge, qui est jeune et fruité et le Gaia Estate, un vin de haute gastronomie, avec un grand potentiel de vieillissement. L’Agiorgitiko de Gaia est le Némée classique.

Le domaine de Koutsi a des sols calcaires, bien exposés au soleil, avec des températures plutôt fraîches. L'inclinaison abrupte des vignes permet un bon drainage et donne des petits rendements de  qualité suprême.

L’Agiorgitiko de Gaia 2012, Appellation Némée, 13,5° d’alcool.

Robe rouge profond. Des arômes de fraise des bois, de myrtille, de cerise noire, de caramel au beurre. Avec le temps il commence à prendre des arômes de fruits confits et de raisin sec.

Une belle amplitude en bouche, des tanins doux, une structure complexe de fruits murs, de saveurs de chêne et de vanille. L’harmonie entre les tanins, l’acidité et l’alcool donne une vraie sensation de plaisir. Une finale fruitée très charmeuse.

L’Agiorgitiko est un excellent compagnon pour  des plats de viande rouge, et se marie très bien avec les mets épicés. Il est délicieux avec l’agneau.  Il faut le servir à une température autour de 17οC.

Le Gaia Argiorgitiko Nemea 2012 est disponible à la SAQ en spécialité, code 11097426. Prix 20,35 $

Liens :

Gaia Nemea Winery
Koutsi, 205 00 Nemea, Grèce



Représentés au Québec par :
Le Marchand de Vin inc

La Chambre de Commerce Italienne au Canada vient de lancer un site web qui devient la référence pour ceux qui souhaitent planifier leurs vacances et découvrir les vignobles de l’Italie.

1. Abruzzes
2. Basilicate
3. Calabre
4. Campanie
5. Émilie-Romagne
6. Frioul-Vénétie Julienne
7. Latium
8. Ligurie
9. Lombardie
10. Marches
11. Molise
12. Ombrie
13. Piémont
14. Pouilles
15. Sardaigne
16. Sicile
17. Toscane
18. Trentin-Haut-Adige
19. Vallée d’Aoste
20. Vénétie

L’adresse est : http://www.voyagevinitalie.com 

Très convivial, la visite de ce site est un must!

Liens :

Chambre de Commerce Italienne au Canada
Monika Biskup
Directrice marketing
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Téléphone : +1 (514) 844-4249 poste 224

L’Orgiolo Lacrima di Morro d’Alba Superiore 2012 est un vin qu’il faut déguster les yeux fermés, à petites gorgées.

Le producteur est l’Azienda agricola Mariotti Campi de la région de Morro d’Alba, dans Les Marches. C’est une vieille maison familiale fondée au Dix-neuvième siècle. La bâtisse d’origine,  au milieu des vignes, a été convertie en gîte.

Le domaine s’étend sur 129 hectares dans l’Appellation Lacrima di Morro d’Alba DOC Superiore, auxquelles s’ajoutent 12 autres hectares qui sont louées. Le vignoble est entièrement consacré à la culture du Lacrima et du Verdicchio, à l’exception de 6 ha où ils font pousser un peu de  Chardonnay, de Sauvignon et de Petit Verdot.

Le Maître de vigne et de chai, Ivano Berlardinelli, travaille la vigne en agriculture durable, dans le respect de la nature et avec un minimum d’intervention. Le sol est argilo-calcaire, les vignobles sont orientés Sud Sud-est et se trouvent à une altitude moyenne de 180 mètres au-dessus du niveau de la mer. La vigne est taillée en cordon éperonné qui est une version du système de Guyot. Cette taille  permet une production ordonnée dans les vignobles lorsque la densité est très élevée car les sarments sont liés et tendus vers le haut. Chez Mariotti  il y a 3450 pieds par hectare.

La récolte est effectuée à maturité, à la fin septembre. On récolte à la main, et on transporte le raisin dans des cagettes pour mieux le préserver.

Foulage doux et macération avec les peaux pendant 14 jours, fermentation en acier inoxydable à température contrôlée. Élevage de 12 mois en fûts de chêne français de 2 et 3 ans, vieillissement de 6 mois en bouteille avant sa commercialisation.

J’ai rencontré Lorenzo Marotti Campi au salon de Slow Wines à Montréal, et nous avons dégusté son Orgiolo Lacrima di Morro d’Alba Superiore, millésime 2012, 100% Lacrima, 13,5° d’alcool.

Belle robe pourpre aux reflets violets. Bouquet de roses rouges et  de violettes. Riches arômes de fraise de bois, et de framboise, de cassis, de mûre, de cerise et de tabac.

En bouche on perçoit tout d’abord des tanins d’une texture très douce. Une grande profondeur aromatique qu’il faut savourer à petites lapées; un très bel équilibre de tous ces éléments qui font que ce vin soit si élégant, sans la moindre rusticité. La finale est longue et fruitée, et totalement gourmande.

La très grande diversité aromatique et gustative de ce vin fait qu’il peut accompagner avec bonheur les mets les plus variés, autant dans les viandes rouges et blanches, braisées ou longuement mijotées, que dans les pâtes, et les fromages. Le servir à 18° C. Il peut se garder en cave jusqu’en 2020.

Le Marotti Campi Orgiolo Lacrima di Morro d’Alba Superiore est disponible à la SAQ dans le millésime 2011, code11952058. Prix 20,45 $

Liens :

Lorenzo Marotti Campi
Propriétaire
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www.marotticampi.it

Représenté au Québec par :
Vinipassion
Sandro D’Annibale
Président
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Tel. (514) 830-2333

Dans la légende grecque, l’améthyste est la pierre semi-précieuse qui, portée en amulette permet de ne pas s’enivrer.

Drama est une région grecque productrice de vin de l'est de la Macédoine. Les vignobles sont situés dans les collines et les montagnes qui entourent la ville et qui séparent la Macédoine grecque de la Bulgarie. Les premiers producteurs  de la région sont les frères Nicos et Kostas Lazaridi. Nicos a fondé le Château Lazaridi dans les années 1980 et Kostas qui s’est séparé de son frère après quelques années de collaboration a fondé  le Domaine Costa Lazaridi en 1992 et est devenu rapidement le plus gros producteur régional pour des vins haut de gamme.

Kostas Lazaridi est un homme d’exception. Milliardaire, il a bâti un vignoble millionnaire à Drama. Au milieu de ses 230 hectares de vigne, il a construit un complexe vinicole d’avant-garde, qui est une merveille architecturale. Il l’a doté de l’équipement le plus moderne pour la fabrication de vin et la distillation d’eau de vie. Le centre dispose de services pour accueillir les visiteurs. Près d’Athènes, le promoteur a  créé un deuxième complexe de 113 000 pieds carrés qu’il a baptisé Oenotria Gi Costa Lazaridi. On y trouve un cellier souterrain, un Musée du Vin, et des facilités intérieures et extérieures  pour accueillir des événements sociaux et d’entreprise.

À Drama, au Domaine Costa Lazaridi on fait de la culture biologique où on n’hésite pas à assembler des vins issus de cépages grecs avec de cépages français et italiens, bien qu’il produise aussi quelques vins mono cépage.

Deux célèbres consultants contribuent à la vinification de haut niveau : Florent Dumeau, qui supervise la production de tous les vins blancs depuis l’an 2000 et Michel Rolland, qui supervise les vins rouges depuis le millésime 2004.

Le vin rouge Amethystos 2010 est un assemblage de 70 % de Cabernet Sauvignon, de 20 % de Merlot, et de 10% d’Agiorgitiko. 14,5° d'alcool. Il a été élevé 12 mois en fûts de chêne français.

Robe pourpre très foncé. Des arômes de cassis, de cerise noire, de cèdre, de petits fruits des champs. Un deuxième nez nous livre des épices, de truffes, et dans un troisième nez, ce millésime 2010 commence à livrer des notes, de moka, de réglisse, de vanille et de cuir.
En bouche c’est un vin grandiose, corsé,  avec des tanins puissants très masculins, une bonne acidité, onctueux et le goût généreux des baies qui revient. Il a une longue finale de cassis et de truffes.
C’est un vin de repas, qui s’accorde parfaitement avec le bœuf et l’agneau apprêtés de toutes les façons. Un délice également avec un plateau de fromages.  On peut le garder en cave environ 7 ans, à partir du millésime.

Le Domaine Costa Lazaridi Amethystos 2010 est disponible à la SAQ, code 10318434. Prix 25,85 $.

Liens :

Domaine Costa Lazaridi

Représentés au Canada par :
Kolonaki Group
Responsable de marque au Québec : Heidi Hollinger
Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. ';document.getElementById('cloak9e5cd95400f5eece280ed2d1e9088fcc').innerHTML += ''+addy_text9e5cd95400f5eece280ed2d1e9088fcc+'<\/a>';
Tél. : 514-941-3738

Une soirée très animée et pleine d’émotion a eu lieu le 3 février dernier dans la Grande salle du Club St James. La Société des Chefs Cuisiniers & Pâtissiers du Québec, section Montréal et le Guide Debeur présentaient les lauréats des titres et prix honorifiques de cette année.

La cérémonie s’est déroulée en présence du Maire de Montréal, M. Denis Coderre, de la Confrérie des Sarrasins, de l’Ordre des Canardiers, des journalistes de la presse gourmande et des nombreux amis des lauréats.

De gauche à droite: René Derrien, Hugo Larrouche, Samy Rabbat

Exemple type d'un certificat du mérite exceptionnel

Des certificats de Mérite exceptionnel ont été remis à Ginette Chapdelaine, éditrice, à Éric Caron de Gordon Foods Services, et à notre éditeur Samy Rabbat, (www.samyrabbat.com) pour les immenses services qu’il rend au monde de la restauration en tant que réseauteur et journaliste.

De gauche à droite: Monsieur X, Line Archambault , Daniel Allard des Fromages CDA a reçu le titre de partenaire économique régional

De gauche à droite: Pasquale Marzaano , Thomas Green le Prix Raymond-Ferry et Soeur Angèle

De gauche à droite: Thémis, cofondateur de CSF, Louise Blais le Prix Jean-Claude-Lebel , Mario Julien du Club Mirage

Daniel Allard des Fromages CDA a reçu le titre de partenaire économique régional, Thomas Green le Prix Raymond-Ferry et Louise Blais le Prix Jean-Claude-Lebel pour leur implication bénévole dans le développement de la région.

Le chef Giovanni Apollo. À la gauche de Giovanni, le fameux Johnny Monty!

Le prix Lumière, créé cette année en reconnaissance d’une personnalité qui projette un éclairage neuf et différent sur nos professions, a été remis au chef Giovanni Apollo. À la gauche de Giovanni, le fameux Johnny Monty!

De gauche à droite: Denis Paquin, Josée Perreault et Pasquale Vari

En grande finale, le titre de chef cuisinier régional a été décerné au vote universel des membres de la région à la chef Josée Perreault de la salle à manger Maria Chapdelaine.

La cérémonie fut complétée par la présentation des trophées du Prix Debeur, Culture et tradition pour une nouvelle cuisine québécoise aux deux lauréats de 2013 de ce prestigieux concours. Dans le volet professionnel, c’est le chef Christophe Caillaud de chez Agnus Dei traiteur qui a été honoré pour son Pâté chinois liquéfié et, dans le volet étudiant, le récipiendaire Karl Bilodeau a été distingué pour sa Tarte au sucre déconstruite avec granité de sucre cristallisé, meringue craquante et gelée au sirop d’érable. Une plaque soulignant le soutien aux élèves fut également remise à l’École hôtelière de Montréal Calixa-Lavallée où étudie le jeune Bilodeau.

En dégustation, plusieurs entreprises présentaient des produits de haute qualité, pour agrémenter la soirée. J’ai particulièrement apprécié:
Le vin rouge Château Cruzeau Pessac-Léognan offert par Diamond vins et spiritueux, avec l’incomparable sourire de Gina Bardetti.
Les délicieuses charcuteries de Fréderic Daoust des Charcutiers Pork Shop
La limonade extraordinaire que lançait ce soir Monsieur Basilic, qui cultive également des fines herbes et des pleurotes (Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.),
Les bières de Boréale,
Les eaux et les sodas de Pellegrino,
La tarte lauréate de Karl Bilodeau,
Les gâteaux de Jean-Michel Dongevin, propriétaire de Les gourmandises de l’Arlequin (514 890-1935),
Les délicieuses bouchées du Groupe le Duff (Brioche Dorée, Au Pain Doré, Bridor, La Madeleine),
Nicola Travaglini était là, toujours généreux avec ses produits de qualité exceptionnelle. Sa boutique du Marché Jean Talon est un must pour les connaisseurs.
Le Domaine La Branche,
le Restaurant Solémer,
Les Fromages CDA,
La Brigade,
Le Club de golf Le Mirage,
La Céleste Levure,
Amphora
Le Café Union qui nous a régalés de ses cafés de qualité avant notre départ.

Rappelons que La Société des chefs, cuisiniers et pâtissiers du Québec (SCCPQ) est un regroupement national de 600 membres. Ils œuvrent pour la mise en valeur des professions de cuisinier, pâtissier, boulanger et autres métiers connexes, la reconnaissance de la formation, l’éducation du public et le rayonnement de notre culture culinaire québécoise.

Liens :
M. Denis Paquin
Directeur SCCPQ / Région de Montréal
Coordonnateur de l’évènement
Cell. : 514 779-9727
http://www.sccpq.ca

Roger Huet
Chroniqueur vins et gastronomie
Président du Club des Joyeux
http://www.samyrabbat.com/roger-huet.html
http://www.lametropole.com/article/bouffe/vins